Guide de la structure URL de votre site web pour optimiser votre SEO international en 2024

Les meilleures pratiques pour structurer vos URL afin d'optimiser le SEO international et d'élargir votre portée mondiale efficacement.
Structurer ses URL pour le SEO International - Copyright : Kapsys

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Que votre entreprise soit présente sur plusieurs territoires ou qu’elle ait des projets d’expansion, il est important de respecter les meilleures pratiques en matière de structure d’URL SEO internationale. Ce faisant, vous vous assurez d’être dans la meilleure position possible pour tirer profit des opportunités internationales présentes sur votre marché.

En prenant le temps de planifier et d’exécuter avec soin votre stratégie de référencement international, vous épargnerez à votre entreprise un éventuel casse-tête administratif, mais aussi financier.

Mais pourquoi votre site web a-t-il besoin d’une configuration internationale en premier lieu ? Lisez la suite pour savoir pourquoi vous pourriez vouloir investir dans le référencement international, et les considérations clés à prendre en compte lors du choix de la structure de vos URL.

Qu’est-ce que le référencement international ?

Le référencement international est une forme d’optimisation des sites web qui permet aux moteurs de recherche de déterminer les pays dans lesquels présenter vos pages dans les résultats de recherche, et dans quelles langues.

En bref, il s’agit de s’assurer que la version taïwanaise de votre site web apparaît dans les résultats de recherche de Taïwan et qu’il en va de même pour les autres marchés et pays.

Du géociblage au hreflang, il existe de nombreuses considérations vitales à prendre en compte dans le cadre de votre stratégie ; ici, cependant, notre objectif principal est d’explorer l’importance de la structure URL du référencement international et les options que vous pouvez prendre en considération.

Pourquoi le référencement international est-il important ?

Pour comprendre pourquoi votre entreprise a besoin d’un référencement international, il faut d’abord comprendre comment les moteurs de recherche comme Google explorent, indexent et présentent les sites web à différents publics.

L’objectif d’un moteur de recherche est de présenter à ses utilisateurs le contenu le plus pertinent, le plus utile et le plus fiable. Le contenu qu’un utilisateur juge pertinent, utile et digne de foi varie en fonction de la langue et du pays à partir desquels il effectue sa recherche.

Par exemple, une personne cherchant des chaussures en France obtiendra des résultats de recherche différents de ceux d’une personne cherchant des chaussures au Royaume-uni, en Algérie et à Taïwan. En effet, les moteurs de recherche comprennent qu’une personne effectuant une recherche en France voudra consulter des sites web rédigés dans sa langue maternelle, proposant des produits ou des services disponibles à des prix compétitifs. La présentation de sites web rédigés dans une autre langue, ou de sites web proposant des produits non disponibles sur leur marché, entraînerait une mauvaise expérience de recherche pour l’utilisateur – ce que Google cherche à éviter à tout prix !

Par conséquent, les entreprises qui souhaitent s’implanter sur un autre marché doivent s’assurer que leur site web est optimisé pour chaque public respectif. Pour ce faire, elles doivent s’assurer que leur site est multirégional (c’est-à-dire qu’il s’adresse à des utilisateurs de différents pays parlant la même langue, comme la France, la Belgique, la Suisse, Haïti ou même la partie francophone du Canada) ou multilingue (c’est-à-dire qu’il propose du contenu dans plus d’une langue).

À l’instar d’un site web qui a besoin d’un référencement dans son pays pour se classer organiquement pour ses mots clés cibles, un site multirégional ou multilingue aura besoin d’une stratégie de référencement internationale pour obtenir de bons résultats.

La première étape, qui fait l’objet de cet article, consiste à choisir la configuration optimale d’un site web international.

Meilleures pratiques en matière de référencement international

Comment mettre en place un ciblage international pour mon site web ?

Il y a trois options principales pour construire un site web qui peut avoir de bonnes performances organiques à l’étranger :

  • Sous-répertoires
  • Domaines de premier niveau distincts par code de pays (ccTLD)
  • Sous-domaines internationaux

Qu’est-ce qu’un sous-répertoire (ou sous-dossier) ?

Un sous-répertoire, également appelé sous-dossier, est la partie d’un site web qui contient un sous-ensemble spécifique de contenu. Les sous-répertoires sont affichés dans l’URL, à droite du domaine. Voici quelques exemples courants de sous-répertoires :

www.businessname.com/blog
www.businessname.com/shop

Une bonne façon de comprendre les sous-répertoires est de les imaginer comme des dossiers séparés à l’intérieur d’un classeur, le classeur étant le site web dans son intégralité.

Les sous-répertoires vous permettent non seulement de structurer et d’organiser le contenu ciblé au niveau national, mais ils constituent également la première option offerte aux entreprises qui souhaitent se développer à l’étranger. Cette option implique que le domaine de l’entreprise soit situé sur un domaine générique de premier niveau (gTLD) .com, car il s’agit de la norme de l’industrie pour les sites internationaux.

Le site web nécessite alors des sous-répertoires distincts sur le domaine pour cibler les différents marchés, tels que :

www.businessname.com/uk/ (Royaume-Uni)
www.businessname.com/fr/ (France)
www.businessname.com/tw/ (Taïwan)

Ces sous-dossiers spécifiques à chaque pays indiquent aux moteurs de recherche qu’ils s’adressent à des marchés différents. Mais cela ne suffit pas.

Comment définir les balises hreflang pour les sous-répertoires ?

Chaque sous-dossier nécessite également la mise en œuvre des attributs de balise hreflang appropriés pour éviter que Google ne le considère comme dupliqué, même s’il est traduit dans différentes langues.

Les attributs des balises hreflang indiquent explicitement aux moteurs de recherche la langue utilisée sur une page spécifique, afin qu’ils puissent proposer ce résultat aux utilisateurs effectuant une recherche dans cette langue. Ils peuvent également indiquer la région dans laquelle une page doit être proposée aux utilisateurs.

Par exemple, les attributs suivants de la balise hreflang indiquent aux moteurs de recherche que la page est destinée à un public américain anglophone (d’où « en-us »).

<link rel=”alternate” href=”http://example.com” hreflang=”en-us” />

Si l’entreprise souhaite s’adresser à un public anglophone au Canada la balise serait alors :

<link rel=”alternate” href=”http://example.com” hreflang=”en-ca” />

Et pour le public francophone du canada la balise serait alors :

<link rel=”alternate” href=”http://example.com” hreflang=”fr-ca” />

Bien que les moteurs de recherche soient capables de comprendre le contenu d’une page, ils ont besoin d’informations sur les versions localisées de vos pages pour pouvoir les différencier. Outre les attributs de la balise hreflang, chaque sous-répertoire spécifique à un pays devrait idéalement être géociblé dans Google Search Console, Bing Webmaster Tools ou d’autres plateformes similaires.

Avantages des sous-répertoires

  • Les coûts de gestion technique et les frais généraux peuvent être moindres à long terme, par exemple en ce qui concerne l’hébergement.
  • Chaque sous-répertoire spécifique à un pays héritera de l’autorité des autres sous-dossiers du même gTLD, ce qui signifie que tous les liens retour obtenus pour un marché bénéficieront à un autre. Chaque sous-dossier spécifique à un pays aura toujours besoin de liens retour spécifiques au pays et à la langue.
  • Les sous-répertoires peuvent être construits pour cibler les utilisateurs de plusieurs pays partageant la même langue.

Inconvénients des sous-répertoires

  • Si l’option des sous-répertoires convient à certaines entreprises, il ne faut pas oublier qu’un nom de marque, en particulier les noms de domaine à correspondance exacte (EMD), ne se traduit pas toujours bien dans d’autres langues. Les noms de sites web qui n’ont que peu de sens dans un marché étranger auront probablement du mal à obtenir un bon classement organique, sans parler d’un taux de clics positif (CTR).
  • Une approche multisite signifie que tous les sites peuvent être édités à partir du même CMS, ce qui peut être source de confusion et d’erreurs. En outre, une simple violation de données pourrait affecter l’offre de services de l’entreprise sur tous les territoires.

Qu’est-ce qu’un domaine de premier niveau de code pays (ccTLD) ?

Un domaine de premier niveau de code pays (ccTLD) indique aux utilisateurs et aux moteurs de recherche le pays ou le territoire indépendant dans lequel un site web est enregistré à l’aide d’un code pays à deux lettres. Il donne une indication sur les personnes susceptibles de trouver le contenu pertinent en fonction de leur lieu de résidence.

La création d’un nouveau ccTLD entièrement distinct est la deuxième option disponible pour les sites web qui se développent sur de nouveaux marchés.

Par exemple, le site web d’une entreprise française standard peut ressembler à ce qui suit :

www.businessname.fr

Le « fr » est le code pays du domaine, ce qui signifie que son but est d’indiquer le marché dans lequel un pays est censé se classer. Si cela permet au site web d’être bien classé sur ce marché particulier, il est pratiquement impossible qu’il soit vu dans d’autres pays.

C’est pourquoi une entreprise souhaitant se développer à l’étranger devra soit migrer vers un gTLD « .com », soit acheter un nouveau ccTLD pour le pays qu’elle souhaite cibler. Une entreprise souhaitant se développer sur le marché taïwanais peut acheter un domaine tel que :

www.businessname.tw

Il est toutefois important de garder à l’esprit que les sous-dossiers ciblant des territoires différents ne peuvent pas être construits sur un ccTLD.

Avantages des domaines distincts

  • Le contenu peut être hiérarchisé et le site peut être lancé avec seulement le contenu clé au lieu de risquer d’avoir des sous-répertoires à moitié traduits.
  • Le fait d’avoir des domaines séparés permet d‘utiliser des systèmes de gestion de contenu différents pour éviter toute confusion. Il est également possible de gérer plusieurs pages clés, comme la page d’accueil, sur les deux sites.
  • L’hébergement du site international sur son ccTLD local renforcera ses signaux de classement locaux et augmentera ses chances d’être bien classé sur le marché cible.
  • Le public étranger peut être particulièrement favorable aux sites web ccTLD, car il y voit un signal de confiance.
  • Si votre nom de marque ne signifie pas grand-chose pour le marché étranger, le fait d’avoir un domaine séparé avec un nom de marque spécifique au pays vous donnera probablement plus de chances de réussir votre entrée sur le marché.

Inconvénients des domaines séparés

  • Il est plus coûteux à court terme de créer et d’héberger un nouveau domaine.
  • Il faut revoir les aspects clés du service à la clientèle et de l’entrée sur le marché : adresse, équipe du service à la clientèle, numéro de téléphone, etc.
  • Le domaine devra construire son autorité à partir de zéro.
  • Les liens devront être créés pour chaque site séparément, ce qui signifie que la construction d’une autorité sur un nouveau marché prendra plus de temps.

Que sont les sous-domaines internationaux ?

Les sous-domaines sont des parties du domaine principal qui peuvent être traitées séparément, un peu comme si l’on avait des sous-dossiers différents pour des marchés différents. Ils se situent généralement devant le domaine principal, par exemple pour une entreprise ciblant le marché taïwanais :

tw.companyname.com

Certains outils CMS ou proxys adoptent ce comportement par défaut, ce qui en fait une technique populaire pour de nombreux sites web internationaux.

Une entreprise peut décider d’utiliser des sous-domaines pour cibler son contenu sur différents marchés, à condition d’utiliser les bons attributs de la balise hreflang pour aider les moteurs de recherche à diffuser le contenu sur les marchés appropriés.

Une mise en garde s’impose : il n’est pas possible de créer des sous-domaines ciblant d’autres pays dans un ccTLD.

Avantages des sous-domaines

  • Les sous-domaines sont utilisés par défaut dans certains outils CMS.
  • Ils ont un lien avec l’autorité SEO actuelle du site web principal, ce qui peut améliorer les performances lors du lancement dans un nouveau pays.
  • Ils ne nécessitent pas l’achat de nouveaux domaines.

Inconvénients des sous-domaines

  • Les sous-domaines sont considérés comme une entité distincte du domaine principal en ce qui concerne les liens. Par conséquent, chaque sous-domaine nécessitera une stratégie de référencement et de création de liens unique.
  • Pas d’association automatique de l’utilisateur avec le pays cible, contrairement aux ccTLD.
  • L’utilisation du ciblage linguistique n’est pas courante, ce qui risque d’embrouiller les utilisateurs.

Quelle structure d’URL me convient le mieux ?

Le choix de la solution la plus adaptée à votre entreprise dépend d’un grand nombre de critères.

Vous utilisez déjà un ccTLD :

Si votre site existant se trouve dans un ccTLD français (.fr, par exemple), il peut être préférable d’acheter le ccTLD équivalent (tel que .tw) dans votre marché cible afin d’éviter une migration coûteuse du site web vers un gTLD .com.

Vous prévoyez d’étendre votre activité à plusieurs territoires :

Si vous prévoyez de vous étendre à plusieurs territoires et que vous souhaitez partager l’autorité acquise dans chaque pays, il peut être préférable de choisir la voie du sous-répertoire (par exemple, .com/tw/). Ce choix peut également s’avérer moins coûteux que l’achat et l’hébergement de nombreux ccTLD.

Vous devez choisir entre le multirégional et le multilingue :

Un autre élément à prendre en considération est de savoir si votre objectif est principalement multirégional ou multilingue. Si vous achetez un ccTLD, il est pratiquement impossible de vous classer dans un pays autre que celui que vous visez. En revanche, les sous-répertoires sont légèrement plus souples et peuvent être adaptés pour cibler plusieurs pays et régions dans les mêmes langues.

Le sous-domaine offre des avantages similaires à ceux du sous-répertoire, mais les moteurs de recherche ne semblent pas transmettre l’autorité aux sous-domaines. Il ne bénéficie pas non plus des avantages de l’option du domaine séparé, ce qui en fait peut-être la moins attrayante des trois options.

Le tableau ci-dessous résume chaque option :

Structure d’URLMoins de frais généraux et de travail techniqueAutorité héritéeMarque distincteCMS séparéSignaux de classement locaux
Sous-répertoire
ccTLD
Sous-domaineEn partie

N’oubliez pas que ce tableau résume les avantages et inconvénients de différentes structures d’URL pour le SEO international. Par exemple, à Taïwan, une entreprise qui utilise un ccTLD spécifique au pays, comme .tw, bénéficierait de signaux de classement locaux forts, tandis que l’option sous-répertoire pourrait être moins coûteuse à gérer et permettrait de bénéficier de l’autorité déjà établie par le domaine principal.

En Conclusion

Choisir la meilleure structure d’URL est la première étape pour s’assurer que votre ou vos sites web sont visibles dans tous les pays et sur tous les marchés où vous opérez. Si vous souhaitez en savoir plus sur les possibilités qui s’offrent à votre entreprise, contactez dès aujourd’hui notre équipe de spécialistes du référencement international.

Copyright : Business in Asia

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