Le gouvernement taïwanais a récemment nommé Shigeru Iwasaki, ancien chef d’état-major des Forces d’autodéfense japonaises, en tant que conseiller politique pour une durée d’un an. Cette décision vise à renforcer les liens stratégiques entre Taïwan et le Japon, dans un contexte de tensions croissantes avec la Chine continentale.
Un conseiller de haut rang pour Taïwan
Shigeru Iwasaki, général quatre étoiles à la retraite, a dirigé l’état-major interarmées des Forces d’autodéfense japonaises de 2012 à 2014. Durant son mandat, il a joué un rôle clé dans le développement des opérations conjointes et la coordination avec les forces armées américaines.
Sa nomination en tant que conseiller politique auprès de l’Exécutif taïwanais souligne la volonté de Taïwan de renforcer sa coopération sécuritaire avec le Japon face aux pressions militaires croissantes de Pékin. Cette initiative reflète également une tendance régionale où les nations cherchent à consolider leurs alliances pour préserver la stabilité en Asie-Pacifique.
Un précédent historique : le Groupe Blanc
Cette collaboration n’est pas sans rappeler le Groupe Blanc (白團, Bai-tuan), un groupe secret de conseillers militaires japonais qui, de 1949 à 1968, a aidé le gouvernement nationaliste chinois réfugié à Taïwan à restructurer son armée.
Composé d’anciens officiers supérieurs de l’armée impériale japonaise, ce groupe a joué un rôle crucial dans la formation des officiers taïwanais et la planification de la défense de l’île contre une éventuelle invasion communiste. La résurgence de telles collaborations stratégiques souligne l’importance persistante des relations nippo-taïwanaises dans le domaine de la défense.
Réactions internationales et implications diplomatiques
La nomination de Shigeru Iwasaki a suscité des réactions mitigées sur la scène internationale. La Chine, considérant Taïwan comme une province rebelle, a exprimé son mécontentement en protestant officiellement auprès du Japon. Pékin perçoit cette nomination comme une ingérence dans ses affaires internes et une provocation susceptible d’aggraver les tensions dans la région.
De son côté, le Japon maintient une position prudente, affirmant que cette collaboration n’altère pas la nature non officielle de ses relations avec Taïwan, conformément au communiqué conjoint sino-japonais de 1972. Cette situation délicate met en lumière les défis diplomatiques auxquels sont confrontés les acteurs régionaux dans la gestion de l’équilibre des pouvoirs en Asie de l’Est.
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