Bienvenue dans le concours de mandarin le plus angoissant jamais filmé : entre tons, sueur et… drones.
Ce n’était pas une scène de concert, ni un studio de télé-réalité. C’était une immense salle de classe, avec des dizaines de rangées de tables, des tablettes à perte de vue, un grand écran qui diffusait en gros plan le visage impassible de Ku (le présentateur virtuel du concours) et, planant au-dessus des participants, des drones qui filmaient chaque mouvement, chaque goutte de sueur, chaque hésitation.
L’ambiance ? Franchement étrange. Un mélange de techno-futurisme et de tension scolaire. Comme si quelqu’un avait décidé de transformer un examen de mandarin en épisode dystopique.
Le défi : identifier les tons du mandarin le plus rapidement possible. Premier ton, deuxième, troisième… Un glissement de voix, une faute de ton, et c’était fini pour le score parfait. Les questions s’affichaient en cascade sur l’écran géant, tandis que la voix synthétique de Ku résonnait dans toute la pièce, presque trop calme pour être rassurante.
Ils étaient une centaine, venus de tous horizons — YouTubeurs , étudiants, profs, autodidactes — assis en silence, concentrés à l’extrême. Devant eux, leurs tablettes. Au-dessus d’eux, les drones. Autour d’eux, une chaleur accablante qui n’aidait en rien à rester lucide.
Des doigts tapaient à toute vitesse, parfois glissaient sur l’écran à cause de la sueur. Des regards tendus, des fronts brillants, et un silence électrique, juste entrecoupé par le bourdonnement des machines et une voix qui demandait :
« Quels sont le tons de cette phrase en mandarin ? »
Le moment le plus dérangeant ? Ce sentiment d’être observé sous tous les angles, filmé en haute définition. Un mélange de pression académique et de science-fiction.
Et pourtant, malgré l’ambiance quasi-cinématographique, la passion pour le mandarin l’a emporté. Beaucoup de candidats ont réussi à être sélectionné. Une personne témoigne : ‘’ Pour ma part, j’ai eu trop chaud, on m’avait mis au dernier rang, j’étais trop stressée , je manquais de temps et mes mains étaient trop moites pour remplir les cases.’’
D’autre encore disent : ‘’ J’ai réussi par coup de chance, j’étais au premier rang et j’ai dû monter sur l’estrade disposée dans la classe’’.
L’envie de dompter ces quatre tons insaisissables était grande pour atteindre le score parfait, et bien sûr de repartir avec la satisfaction d’avoir survécu à une épreuve aussi étrange que captivante.
À refaire ? Oui. Mais avec un peu plus de clim, un peu plus de temps… et un peu moins de visages géants qui te regardent dans l’âme.
Rendez-vous en octobre sur la chaîne Youtube Ku’s dream酷的夢 pour voir le concours dans son intégralité !
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