Voyager à Taïwan autrement : mon expérience en couchsurfing

Comment voyager autrement à Taïwan grâce au couchsurfing : immersion, rencontres et conseils pratiques pour une expérience réussie.
Copyright : Image générée par Intelligence artificielle par ChaGPT pour Jeannie Rabearinaivo

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En voyage, le couchsurfing consiste à être logé chez un habitant qui vous offre un hébergement gratuit. Il y a plusieurs avantages à en faire : au-delà du simple logement, c’est une vraie rencontre et échange culturel. C’est aussi une belle manière de voyager à autrement… et de dépenser moins.

En voyage solo à Taïwan, j’ai eu envie de tester le couchsurfing pour rencontrer des  locaux découvrir la culture taïwanaise et sortir de ma zone de confort. Dans ce pays chaleureux et réputé pour sa sécurité, c’est une option idéale que je recommande sans hésiter.

Trouver un couchsurfing à Taïwan, mode d’emploi

Pour trouver un couchsurfing, il est possible de passer par la plateforme officielle Couchsurfing. Bien que payante (l’abonnement mensuel coûte 5,99€ par mois), cette plateforme reste très efficace pour trouver des hôtes ou pour accueillir des voyageurs du monde entier. L’inscription est rapide mais personnaliser son profil demande un peu plus de temps. Il faut renseigner ses langues parlées, le nombre de pays visités, ses centres d’intérêt… bref, de quoi donner envie aux hôtes de vous rencontrer.

Pour ma première fois, j’ai opté pour l’option plus rapide des réseaux sociaux. En quelques clics, j’ai trouvé un groupe Facebook dédié au couchsurfing à Taïwan. Ni une ni deux, j’ai rédigé un post en anglais, choisi 2 ou 3 photos de moi en voyage (et où j’avais l’air plutôt bonne vivante), glissé une anecdote rigolote et posté mon message sur le groupe.

Comme les nombreux posts publiés par d’autres voyageurs solos, le mien a reçu beaucoup de réactions bienveillantes et positives. Même ceux qui ne pouvaient pas m’héberger m’ont partagé des idées de visites, des bons plans et des conseils de choses à voir, à faire ou à manger à TaïwanEn moins d’une heure, deux jeunes femmes m’ont proposé de m’héberger à Tainan et Kaohsiung. Après quelques échanges pour m’assurer que le courant passait (et que leurs profils étaient sérieux), j’ai accepté.

J’ai été épatée par la facilité et la rapidité avec laquelle j’ai trouvé ces couchsurfing à Taïwan ! Je m’attendais à ce que cela prenne plus de temps ou que les gens soient méfiants. Ce n’est que mon expérience personnelle, mais cela a conforté l’idée que je me fais des Taïwanais : ouverts, curieux, toujours partants pour partager leur culture.

Des expériences humaines inoubliables

Sur place, tout s’est très bien passé. Faire du couchsurfing à Taïwan m’a réellement permis de découvrir le pays autrement. J’ai fait des activités différentes, plus locales et proches du quotidien des Taïwanais. C’était exactement ce que je recherchais pour ce voyage. Ce genre d’immersion est plus difficile en auberge de jeunesse ou en un séjour organisé.

A Tainan, j’ai passé 4 nuits chez Daisy, une Taïwanaise de 31 ans, designer dans le secteur de la mode. C’était aussi sa première expérience en tant qu’hôte. Elle venait tout juste d’emménager dans son nouvel appartement et m’a installée dans la chambre d’amis. Là-dessus, j’ai eu plutôt de la chance, car en couchsurfing il n’est pas rare de dormir sur le canapé ou sur un matelas gonflable (les gens vous accueillent gratuitement donc il ne faut pas non plus être trop exigeant !).

Le courant est tout de suite bien passé entre nous. Daisy m’a fait confiance et m’a notamment prêté les clés de son logement, ce qui n’est pas toujours systématique en couchsurfing. En effet, certains hôtes préféreront par exemple que vous soyez en dehors du logement pendant leurs heures de travail. D’autres, comme mon hôte, seront plus flexibles.

Daisy a fait preuve d’une incroyable générosité et d’une grande disponibilité. Elle a passé beaucoup de temps avec moi pour me faire visiter Tainan quand elle ne travaillait pas, m’a baladée partout en scooter, m’a prêté du matériel de camping… Un soir, nous sommes allés faire un hot pot avec ses amis dans un restaurant fréquenté uniquement par des locaux. Ne parlant pas le mandarin, je n’aurais jamais osé y mettre les pieds toute seule. Avec eux, j’ai appris à faire une fondue dans les règles de l’art et nous avons passé un super moment.

Hot-Pot en bonne compagnie – Copyright : Jeannie Rabearinaivo

Sur le plan humain, chaque expérience en couchsurfing est différente, et dépendra beaucoup du degré de connexion que vous créez avec la personne qui vous héberge.

Certains hôtes apprécieront vraiment de passer du temps avec vous et de jouer le rôle de guide local. D’autres, au contraire, vous laisseront plus indépendants, préférant échanger quelques mots en fin de journée. A Kaohsiung, j’avais par exemple logé trois nuits chez Mashi, une jeune femme qui travaillait beaucoup et qui était très occupée en journée. J’ai donc passé plus de temps seule, ce qui me convenait parfaitement puisqu’elle m’avait prévenue à l’avance de son emploi du temps chargé.

Une expérience de couchsurfing réussie repose avant tout sur le feeling, la communication et un équilibre clair entre les attentes de chacun. Que vous soyez couchsurfeur ou hôte, il ne faut pas hésiter à exprimer vos besoins dès le départ pour vous assurer que les profils matchent vraiment.

A Kaohsiung, mon hôte habitait au 35e étage d’un des plus grands bâtiments de la ville : impressionnant ! – Copyright : Jeannie Rabearinaivo

Au-delà du logement, le couchsurfing permet de faire de belles rencontres qui peuvent finalement perdurer dans le temps. Quand elles viendront en France, Daisy ou Mashi seront bien sûr les bienvenues chez moi, à Paris.

Conseils pratiques pour un couchsurfing réussi à Taïwan

  • Que ce soit sur Coushsurfing.com ou sur Facebook, prenez le temps de soigner votre présentation, donnez des références et soyez sincère. Après tout, il s’agit quand même de donner envie à des inconnus de vous accueillir chez eux !
  • Si vous êtes une femme en voyage solo, restez prudente. Taïwan est un pays sûr mais veillez quand même à échanger suffisamment en amont avec les hôtes avant de confirmer. Assurez-vous également que les profils soient fiables. La plateforme Couchsurfing.com propose un système de vérification des profils, plutôt rassurant quand on voyage seule.
  • Avant votre séjour, pensez à prévenir vos proches et donnez-leur quelques informations utiles : nom de la personne qui vous héberge, adresse, dates d’arrivée et de départ…
  • Ayez un plan B. Même si tout se passe bien en ligne, un imprévu peut arriver. Il est toujours plus rassurant d’avoir une auberge ou un autre logement en option pour la première nuit, au cas où.
  • Sur place, soyez curieux et ouvert ! Rappelez-vous que le couchsurfing n’est pas simplement une relation de services mais aussi une relation humaine. Posez des questions, racontez votre culture. Les Taïwanais adorent aussi en apprendre plus sur la France.
  • Respectez les règles de la maison et n’oubliez jamais que vous êtes chez l’habitant. N’hésitez pas à poser des questions à votre hôte sur ses habitudes et ses attentes.
  • Enfin, même si le couchsurfing est gratuit, offrir un petit cadeau à son départ est toujours un joli geste de remerciement. A Tainan, j’avais cuisiné des spaghettis bolognaises pour mon hôte et ses amis lors de ma dernière soirée. A Kaohsiung, j’ai offert un petit savon de Marseille et du raisin à mon hôte. Les possibilités sont multiples, et il n’est pas forcément nécessaire de dépenser beaucoup d’argent.

Si vous trouvez un hôte disponible et enthousiaste, le couchsurfing à Taïwan vous offrira des rencontres et des moments uniques.

J’ai beaucoup appris sur la culture taïwanaise et le lifestyle des habitant grâce au couchsurfing. Je recommencerai sans hésiter, à Taïwan ou ailleurs !


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À propos de l'auteur

  • Rédactrice freelance spécialisée dans les sujets culture, lifestyle, voyage et design. Taïwan, que j’affectionne profondément, nourrit mon regard et ma plume.

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