Dans un contexte de menaces croissantes, le ministère de l’Intérieur taïwanais entend réformer le service militaire alternatif pour en faire un pilier de la défense civile. Le vice-ministre Ma Shih-yuan a détaillé cette stratégie dans une interview exclusive accordée au Liberty Times.
Intégrer les réservistes à la réponse aux catastrophes
Le ministère prévoit d’allonger la durée de la formation initiale des conscrits du service alternatif, passant de 15 à 26 jours. Cette formation intégrera des modules sur les premiers secours, la défense civile et la prévention des catastrophes naturelles. Environ 250 000 réservistes sont concernés, et 50 000 d’entre eux devraient être rappelés chaque année pour des formations continues de cinq jours (contre un seul jour actuellement). Ces réservistes seront affectés selon leurs compétences dans divers ministères et agences, avec pour mission de soutenir les autorités locales en cas de catastrophes de grande ampleur.
Créer des centres de formation spécialisés
Pour encadrer cette montée en puissance, le ministère va institutionnaliser le Centre de gestion et de formation du service alternatif, en le plaçant sous une nouvelle structure officielle de troisième niveau. Afin d’optimiser les ressources, les autorités envisagent de collaborer avec des universités en sous-effectif pour utiliser leurs infrastructures comme lieux de formation.
Un service militaire à part entière
« Le service alternatif est une forme de service militaire à part entière », rappelle Ma. Depuis 2024, le service militaire obligatoire a été rallongé à un an, y compris pour le service alternatif, qui reste sous la double tutelle du ministère de l’Intérieur et du ministère de la Défense.
En parallèle, les équipes locales de réponse d’urgence (T-CERT) recevront une formation à la conduite de véhicules de secours désaffectés, comme des ambulances ou des camions de pompiers. Le but : bâtir une résilience de défense à l’échelle de toute la société.
Préparer les esprits à résister
Face aux interrogations sur l’utilité de se préparer en cas d’invasion, Ma rappelle que la résilience civile ne concerne pas uniquement la guerre, mais aussi la gestion des crises naturelles. Il souligne : « Se rendre sans combattre est une erreur. Toute invasion aurait des conséquences graves sur la société taïwanaise. »
L’enjeu, conclut-il, est de dissuader toute agression, en démontrant qu’un conflit à Taïwan serait coûteux pour l’agresseur.
🛡️ Informations à retenir
- 🧑🚒 26 jours de formation pour les conscrits du service alternatif dès 2025
- 🏫 Utilisation des universités sous-fréquentées comme centres de formation
- 🚒 Formation des équipes T-CERT à l’usage de véhicules d’urgence
- ⚠️ Objectif : dissuasion et renforcement de la résilience civile taïwanaise

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