Dimitri Piot : « Le dessin est aussi une écriture »

Découvrez l’univers de Dimitri Piot, illustrateur passionné, entre bande dessinée, Ukiyo-e et résidence artistique à Taipei.
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Illustrateur et auteur de bande dessinée, Dimitri Piot mêle tradition et modernité. De l’Ukiyo-e japonais à la bande dessinée européenne, il explore des styles variés pour raconter des histoires riches et immersives. Lors d’une résidence artistique à Taipei, il a découvert Taïwan sous un nouvel angle, s’inspirant de ses paysages et de son histoire. Dans cette interview, il revient sur son parcours, ses projets et son amour pour l’art narratif. Une conversation passionnante qui révèle les liens culturels entre Taïwan, la Belgique et le Japon

Salut Dimitri ! Peux-tu te présenter pour nos lecteurs qui ne te connaîtraient pas ?

Bonjour Luc, je suis auteur de bande dessinée et illustrateur. Je suis né à Bruxelles et je vis avec ma famille dans une ancienne gare dans un village à 50 Km de Bruxelles. Je n’ai pas une grande production d’albums de bandes dessinées, puisque durant des années, j’ai été occupé sur divers projets destinés à des expositions de musées dans lesquels mes travaux étaient repris, des projets scéniques, scénographiques, …

La bande dessinée reste mon médium de cœur, et c’est vrai que je me suis vraiment raréfié dans ce domaine. Mais j’y reviens ! Je me suis surtout plongé pendant des années sur des créations qui s’apparentent au mouvement artistique Ukiyo-E.

Ta passion pour le dessin a-t-elle toujours été présente depuis ton enfance, ou est-ce quelque chose qui s’est développé plus tard ?

C’est quelque chose qui est présent depuis toujours. On dit souvent qu’une personne arrête de dessiner dès qu’elle commence à savoir écrire. Quand j’entends cela, ça me fait penser, qu’enfant, pour exprimer nos sentiments, nous passions par le prisme du dessin. Mais le dessin aussi est une écriture, et parfois, traduire nos sentiments en couchant des images sur le papier peut être aussi puissant que des mots.

Cela, ça me fait penser, qu’enfant, pour exprimer nos sentiments, nous passions par le prisme du dessin

Dimitri Piot

Pour revenir à ta question, je ne me suis jamais arrêté de dessiner, mais par la suite, je suis passé par une formation plus classique dans des écoles d’art, des cours du soir, des cours extrascolaires, puis en école supérieure à Bruxelles pour justement développer mon bagage. Adolescent, je me souviens avoir installé une plaque de bois sur tréteaux dans le garage chez ma mère, et je dessinais tout l’été pendant la nuit jusqu’au petites heures du matin…ma jeunesse ressemblait à ça.

Quand et comment as-tu découvert Taïwan ?

Taïwan était pour moi un pays lointain à la pointe de nombreux savoir-faire mais dont j’ignorais tout de sa culture.  Je l’ai vraiment découvert via Philippe Tzou, qui travaille pour le Bureau Belge à Taipei. J’étais occupé à réfléchir sur ma nouvelle collaboration avec Kronikas, une revue dessinée qui est coordonnée par Alexandra Roland, directrice du musée Maison Autrique à Bruxelles. L’envie de travailler avec un artiste hors des frontières belge était bien présent, mais j’ignorais vers qui me tourner.

Philippe (NDR : Philippe Tzou, de Walllonia Taïwan) qui vit à Taïwan était de passage en Belgique. Nous nous étions donnés rendez-vous au Brussel comics festival, c’était un 11 septembre, je dédicaçais le Kronikas où je rendais hommage à Folon. Philippe arrivait à vélo d’une commune néerlandophone proche de Bruxelles, il portait un pull avec inscrit dessus « Less is more », phrase souvent utilisée par Folon. À partir de là, tout me parût comme une évidence, Philippe m’a mis par la suite en contact avec le dessinateur Sean Chuang et les liens avec Taïwan se sont établis naturellement. Depuis, j’ai eu un vrai coup de cœur pour ce pays.

Avec Sean Chuang, Alexandra Roland et Philippe Tzou au TIBE 2024 – Copyright : Philippe Tzou

Comment s’est passée ta résidence artistique à Taïwan ?

Ça été très intense. Tant sur le plan émotionnel que physique. C’est Philippe Tzou qui charpenté le projet de résidence pour le présenter aux autorités locales. Je logeais à la résidence d’artistes à Treasure Hill et j’étais là pour dessiner et récolter, entre autre, un maximum d’informations pour mon projet de roman graphique. Quand je parle d’intensité émotionnelle et physique, ce n’est pas dans un sens péjoratif… j’y ai justement fait beaucoup de rencontres, et chacune de ces rencontres m’ont vraiment touché.

Même si j’étais venu une première fois en février 2024, il fallait pour ce retour que Taïwan et moi faisions d’avantage connaissance. Pour connaitre une ville, un pays, il faut marcher, beaucoup marcher. Et essayer d’éviter l’aspect ‘’pièges à touristes’’ pour poser un autre regard. C’est dans l’angle mort que je considère qu’il y a des choses intéressantes à découvrir. En étant invité dans un pays, on visite ce pays de l’intérieur, car on est en contact direct avec des artistes et un tas d’autres profils humains profondément marquant. Quand on visite un pays avec une casquette de touriste, il est plus difficile de s’immerger de la même manière.

C’est dans l’angle mort que je considère qu’il y a des choses intéressantes à découvrir

Dimitri Piot

Quels souvenirs en gardes-tu ?

D’excellents souvenirs. Mais ils sont tellement nombreux à énumérer ici, que c’est difficile de faire une sélection. J’ai en mémoire ma visite à Jiufen, cette fameuse ville qui aurait inspiré Miyazaki pour le voyage de Chihiro. Visiblement, avant le film, ce n’était pas une ville touristique. La visite sur place était assez oppressante, tant il y a du monde qui jalonnent les petites ruelles. On voit des biblos issus de l’univers de Ghibli partout, des gens qui jouent des partitions de Joe Hisaishi, c’était assez étrange. Alors j’ai grimpé une montagne quasi déserte qui surplombe la ville.

En haut, j’ai été surpris par l’absence de vent. J’ignore si Miyazaki est venu sur place, mais Jiufen est scindée en deux, d’un côté les vivants qui déambulent entres commerces et restaurants et directement à côté, des sépultures familiales qui s’étendent sur une superficie toute aussi importante. Les vivants côtoient les esprits sans sas de décompressions. En contemplant Jiufen du sommet de cette montagne, j’ai pu visualiser et interpréter la structure narrative de Chihiro.

J’ai aussi en mémoire la visite de l’un des derniers kashihon de Taiwan (librairie de prêt de bandes dessinées), j’avais emporté avec moi le livre La révolution Garo de Claude Leblanc pour le lire durant mon séjour. Je m’étais rendu dans cette librairie pour savoir si un équivalent au magazine Garo était né dans les kashihon taiwanais. La rencontre avec le propriétaire des lieux s’est révélée assez cocasse.

Dans un Kashihon de Taipei – Copyright : Dimitri Piot

🗺️Localisation Google Maps de la librairie de prêt

Il y a évidemment mes nombreux entretiens avec d’anciens travailleurs des mines qui ont marqués mon séjour, mais je me garde les détails de cette rencontre pour mon livre.

Comment as-tu découvert l’art de l’Ukiyo-e ?

Le Ukiyo-e a toujours été là, il était dans mes livres d’art, tout ce qui faisait référence au japonisme. Les artistes européens qui étaient influencés par les artistes japonais. Les œuvres d’Hokusai étaient un peu comme le pop art de Warhol ou Lichtenstein, profondément ancrés dans la culture populaire et circulaient facilement.

Qu’est-ce qui t’a fasciné dans ce style japonais traditionnel ?

Je ne sais pas l’expliquer, c’est quelque chose que j’ai en moi. Ça me touche et parfois l’amour ou l’admiration que l’on porte pour quelqu’un ou quelque chose demeure de l’irrationnel. Mais globalement, le Ukiyo-e est une forme de pied-de-nez à l’académisme parfois rigide que j’ai pu rencontrer sur les bancs d’écoles, il s’agit de s’affranchir de tous ces codes pour revenir avec une forme d’humilité sur les bases acquises… c’est quelque chose qui me parle.

Comment as-tu adapté les techniques et l’esthétique de l’Ukiyo-e à ton travail d’illustrateur moderne ?

J’ai dû adapter en fonction des possibilités techniques et du résultat auquel je souhaite arriver. Par exemple, je ne passe pas par le processus d’impression sur bois étape par étape tel qu’on le connait. Ici, je travaille à l’encre sur papier. Pour la colorisation, je passe par un procédé informatique où toutes les zones colorées qui ont été créées à la main viendront achever le résultat définitif.

J’y appose également un fond de vieux papiers acquis aux puces, sur de vieux marchés pour donner un effet vieillissant. Ça permet d’accentuer le sentiment d’anachronisme entre l’image et le spectateur.

Peux-tu nous parler de ton projet sur les mines de charbon ?

Il y a deux projets dédiés aux mines de charbon.

Le premier est un projet d’exposition qui est un dialogue graphique entre moi et l’artiste Yamamoto Sakubei, ancien mineur décédé en 1984. Sakubei a commencé à raconter le quotidien du travail dans la mine au travers des séries de dessins noir et blanc. J’avais été frappé par l’aspect naïf de ses œuvres, et cette manière qu’il a de prendre son public par la main pour révéler un quotidien rude et éprouvant. J’avais découvert Sakubei par hasard au début des années 2010 sur le site du CNRS. L’une de ses aquarelles servait à illustrer un article. En légende de cette image, juste le nom de l’artiste, rien d’autre. Après quelques recherches, je tombe sur des sites uniquement en japonais parlant de ses travaux.

À cette époque, on n’a pas encore la possibilité de traduire les articles en français de façon spontanée comme c’est le cas aujourd’hui. Bien que le travail de Sakubei ne soit pas répandu en Europe, une partie de ses productions ont été reconnue patrimoine culturel de l’UNESCO. Lors de mon séjour à Taïwan, je me suis rendu au Japon pour rencontrer la famille de l’artiste et le musée de la ville de Tagawa qui expose ses œuvres. Visite dans le but de programmer une exposition sur place. La rencontre avec Emi Ogata, sa petite fille, a été très émouvante.

Le second, est un projet roman graphique qui fait état de toutes mes recherches et évoque le monde de la mine au travers le prisme belge, japonais et taiwanais. Il établit les liens d’une profession au travers les différences culturelles. Ce projet a déjà une maison d’édition, mais je laisserai le soin à mon éditrice, d’annoncer le projet en temps voulu de façon plus officielle.

Une mine style ukyo-e – Copyright : Dimitri Piot

Ici, il sera dessiné de façon plus réaliste à l’aquarelle. Pour ce récit, j’utilise la méthode narrative Watakushi shōsetsu, popularisée en bande dessinée par Yoshiharu Tsuge. C’est une méthode narrative instaurant des éléments de fictions et des éléments narratifs autobiographiques. On le surnomme aussi Roman du moi. On peut déjà voir quelques pages exposées sur le site ferroviaire de la mine de Pingxi

Comment t’es-tu documenté et qu’est-ce qui t’a inspiré pour ce sujet ?

Je me documente au travers des livres tant scientifiques, qu’historiques, que fictionnels. Des films aussi, des documentaires, des peintures, tout ce qui pourrait alimenter mon travail. Je consulte également des historiens, des spécialistes. Par exemple Alain Forti – conservateur des Musées du Bois du Cazier- m’a beaucoup aidé et conseillé. Il y a David Gong, directeur du musée de la mine de Xinpingxi, Sean Wang, professeur adjoint du Département de préservation du patrimoine culturel de l’Université de Yunlin.

La réalisatrice de documentaires Yi-Ching Wang m’a récemment apporté des informations complémentaires. La rencontre avec d’anciens mineurs taiwanais. Récemment, j’ai eu contact avec une personne qui coordonne un groupe de travail sur le monde des mines au sein de l’AWEX.  Bref… j’essaie de rester éveillé et j’ai aussi la chance d’être entouré de personnes bienveillantes.

Comment vois-tu les liens culturels entre la Belgique et Taïwan ?

Tout cela est nouveau pour moi, difficile d’avoir un avis clair sans suffisamment de recul. Mais c’est amusant, car beaucoup de taiwanais que j’ai rencontré ont fait leurs études en Belgique. Beaucoup à Louvain, d’autres à Louvain-La-Neuve et Bruxelles… Il y a un vrai vivier culturel belge au sein de Taïwan. Dans le Taipei Fine Arts Museum, il y avait des œuvres montrant des voitures de la police belge dessinées dans des mises en scènes surréalistes…c’était curieux et gag en même temps.

Il y a un vrai vivier culturel belge au sein de Taïwan

Dimitri Piot

Magnifique paysage en Ukyo-e – Copyright : Dimitri Piot

Est-ce que ces cultures influencent ton travail ? Et si oui comment ?

Forcement ces cultures m’influencent… sans elles, je considèrerai mon travail comme désincarné. Elles m’influencent sur l’iconographie par exemple, les éléments que je voudrais montrer comme pour la locomotive « One eye Monk » qui est un personnage en soi. Elles m’influencent sur l’aspect narratif pour mon projet en cours, sur ce que j’ai envie de raconter comme ces anciens mineurs et les passages de leur vie qu’ils ont pris le temps de me raconter. Ces cultures sont un terreau fertile pour mon travail.  

Quels sont les défis que tu as rencontrés en mélangeant des styles artistiques aussi différents que l’Ukiyo-e et la bande dessinée européenne ?

Ce qui a été compliqué et qui le reste aujourd’hui encore, est de faire accepter un choix artistique au travers des codes narratifs biens établis. Nombreuses maisons d’éditions à qui j’ai présenté certains projets estampillés Ukiyo-e ont poliment refusé de me publier, ne remettant pas en cause la qualité du projet, ce qui paraissait plus frustrant encore. À un moment, comme pour mon livre Salaryman, j’ai donc dû me tourner ou fabriquer un réseau parallèle.

Aujourd’hui, je ne réfléchis même plus de savoir si mon projet va trouver un éditeur, puisque à partir du moment où j’y consacre une certaine énergie depuis de nombreuses années et que je vois qu’un public est réceptif, les choses se mettront naturellement en place.  J’ai toujours fait en sorte que chacun de mes projets soient accompagnés d’un garde-fou, une personne clefs qui me fera sortir de ma zone de confort.

Quand j’entends certains confrères où consœurs enterrer leur projet car ils n’ont pas trouvé de maisons d’éditions, je me dis que l’issue est terrible pour des personnes qui se mettent parfois à nu dans une proposition artistique qui suscite qu’indifférence. Rester fidèle à moi-même et à mes envies reste finalement l’un des défis majeurs de mon quotidien.

As-tu des artistes ou des œuvres (Japonais, Taïwanais, européens ou même comics américains) que tu aimes et qui t’inspirent ?

C’est une question vraiment complexe car j’aime beaucoup d’artistes. Je suis inspiré par beaucoup de monde et par beaucoup de choses. Je ne fais cependant pas le distinguo entre les nationalités. Pour moi, la création n’a pas de frontières. Pour être honnête, je fonctionne beaucoup par humeur et par besoin. Suivant mes humeurs et mes besoins, je vais me tourner vers tels ou telles artistes, vers telle ou telles œuvres.

Affiche de la conférence tenue à Treasure Hill – Copyright : Dimitri Piot

Même au niveau du médium, je n’ai pas vraiment de préférences. Je ne suis pas quelqu’un de dogmatique, tourné vers un mode d’expression… comme je le disais plus haut, ce que l’on aime demeure parfois de l’irrationnel, cela vaut pour le cinéma, la peinture, la sculpture, la musique et bien évidement la bande dessinée. Tous ces modes d’expressions vont inspirer et nourrir mon travail.

Comment décrirais-tu ton processus créatif ? Commences-tu par des croquis, des recherches, ou quelque chose de plus intuitif ?

Même si mon processus est multiple, je commence par une série d’images qui ne se raccrochent à rien. Je cherche quelque chose qui fait passer une émotion, une intention. J’essaie de divaguer sur le plan graphique pour tomber sur un accident heureux. Ensuite, une fois que je réussi à faire ce type de démarche sur plusieurs images, j’essaie de trouver le liant entre elles, de voir ce qu’elles peuvent avoir en commun. En bande dessinée, on essaie souvent d’établir une création graphique à partir d’un scénario et un chemin de fer solide écrit au préalable…

Je cherche quelque chose qui fait passer une émotion, une intention

Dimitri Piot

C’est quelque chose que je ne souhaite plus faire me concernant, car je me sens bridé sur mes intentions narratives. Je ne cherche pas à dessiner la belle image, je cherche à dessiner celle qui fait passer les émotions. Par la suite, je commence à réfléchir à la structure narrative. Mais je considère aujourd’hui qu’il n’y a pas de règle, peu importe le chemin que l’on prend, si l’on touche l’intérêt du lecteur ou du spectateur, c’est déjà une petite victoire.

Quels conseils donnerais-tu à un jeune illustrateur qui souhaite se lancer dans la bande dessinée ou l’illustration ?

À titre personnel, c’est déjà compliqué de savoir si on est sur la bonne voie. Comment pourrais-je conseiller une jeune illustratrice, un jeune illustrateur de la voie à prendre, du dessin à avoir, de l’histoire à raconter, des choix à faire. Parfois, oui en effet, on me demande des conseils et je réagis comme je le peux.  Mais franchement, une carrière n’est pas l’autre, chaque personne est unique et le parcours aussi.

La seule chose que j’ai envie de dire c’est « Cultive ce qu’on te reproche et fais-en une force » car on énumère toujours notre entourage par leurs qualités, mais ce qu’il fait de nos proches, qu’ils sont uniques est également leurs défauts, et ces petites choses-là aussi vont définir ce que nous sommes. Aseptiser les choses suivant une réflexion esthétique ou académique n’est pas toujours de bons conseils.

Quels sont tes projets futurs ?

Dans l’immédiat, je termine une série d’images réalisées en résidence d’artistes à Taipei. Comme je dois cette résidence à l’aide du ministère de la jeunesse de Taipei, je m’étais engagé à faire cette série suivant une thématique bien précise. Ensuite, une exposition devrait se programmer au Japon concernant mon projet autour de Sakubei. Il y a bien entendu le roman graphique que je dessine, enfin, un nouveau projet de revue dessinée porté par Alexandra Roland et la Maison Autrique devrait voir le jour.

Peux-tu nous recommander 3 illustrateurs ou dessinateurs Taïwanais ?

Il y a l’autrice 61Chi dont j’ai acquis des ouvrages et que j’ai pu rencontrer brièvement. Lau Kwong-shing qui réside à Taiwan depuis de nombreuses années et avec qui j’ai pu passer de très bons moments. C’est un grand dessinateur et une personnalité touchante. Enfin l’aquarelliste Chien Chung Wei dont je connais uniquement les œuvres par le biais du web. J’aime ça manière de gérer la lumière.

Avec Lau Kwon Shing – Copyright : Philippe Tzou

Enfin, si tu devais résumer ton expérience à Taïwan en trois mots, lesquels choisirais-tu et pourquoi ?

« Une force tranquille ». C’est le sentiment qui me revient depuis mon premier séjour en février 2024. Taïwan dégage de bonnes ondes, c’est un carburant pour la créativité et tout cela se passe dans un environnement chaleureux. Là où on pose le regard, il y a toujours possibilité de puiser quelque chose qui terminera sur le papier.

Reportage consacré à Dimitri Piot

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À propos de l'auteur

  • Luc

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