Trop souvent banalisée, la migraine est loin d’être un simple mal de tête passager. À Taïwan comme ailleurs, elle touche une large partie de la population, mais reste mal comprise, sous-diagnostiquée et, dans de nombreux cas, négligée médicalement. Pourtant, les avancées de la médecine permettent aujourd’hui de mieux comprendre, et surtout de mieux traiter, cette affection neurologique complexe.
Une maladie encore trop stéréotypée
Dans l’imaginaire collectif, la migraine est souvent associée à une femme qui se tient la tête entre les mains. Cette image est réductrice et fausse, explique le professeur Niushen Zhang de l’université Stanford : « La migraine n’est pas un simple mal de tête, c’est une maladie neurologique invisible qui peut s’accompagner de troubles digestifs, de nausées, de troubles sensoriels, d’irritabilité ou encore de dépression. »
Les formes sont variées et les causes multiples : facteurs génétiques, environnementaux, hormonaux… Cela explique en partie pourquoi les migraines sont difficiles à diagnostiquer. Environ 36 millions de personnes sont concernées aux États-Unis, mais seuls 12 % reçoivent un diagnostic correct. Taïwan n’échappe probablement pas à ce constat.
Une pathologie sous-estimée chez les hommes
Autre biais : les migraines touchant trois fois plus les femmes que les hommes, elles sont souvent perçues comme un problème « féminin ». De nombreux hommes évitent donc de consulter, par peur du jugement ou parce qu’ils ignorent l’origine réelle de leur douleur. Cette différence de genre a aussi contribué au retard de la recherche dans ce domaine.
Pourtant, ignorer les symptômes ne fait qu’aggraver la condition. Lorsqu’elles deviennent chroniques ou handicapantes, les migraines nécessitent une prise en charge adaptée. Et les solutions existent.
Des progrès majeurs dans les traitements
Depuis 2018, la recherche neurologique a connu un tournant : des traitements ciblant le peptide CGRP, responsable des signaux de douleur et de la dilatation des vaisseaux sanguins, ont été validés. Ces anticorps monoclonaux, disponibles en injection, permettent de prévenir les crises sévères chez certains patients.
Ces thérapies – encore coûteuses – sont partiellement remboursées à Taïwan dans les cas de migraines chroniques réfractaires. Mais leur efficacité ouvre la voie à une nouvelle approche de traitement. Il est donc essentiel de consulter un médecin dès l’apparition de symptômes réguliers ou inhabituels. Souffrir en silence n’est plus une fatalité.
Informations utiles 🧠
- 🩺 Symptômes à surveiller : maux de tête récurrents, troubles visuels, nausées, photophobie
- 🧬 Facteurs : génétiques, hormonaux, environnementaux
- 💉 Traitement avancé : anticorps monoclonal anti-CGRP (injection)
- 🗺️ Couverture santé : partielle pour les cas chroniques réfractaires

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