Pendant longtemps, j’ai cru qu’il existait un mode d’emploi pour “réussir sa vie”. J’ai cherché, cliqué, suivi des conseils de coachs de vie sur Instagram, tenté des programmes bien-être, des régimes alimentaires, des tableaux d’objectifs… Et chaque fois, j’ai fini par abandonner. Rien ne tenait. Rien ne me tenait.
J’ai eu le sentiment de rater ma vie. D’enchaîner les échecs plus que les réussites. D’avoir plus de cris et de larmes que de sourires et de rires. J’ai essayé de lutter contre ce que je suis : hypersensible, sujet à la dépression, boulimique, angoissé par l’abandon. Et aujourd’hui encore, je ne suis pas sûr d’avoir trouvé la clé. Mais j’avance, jour après jour, avec quelques habitudes que j’ai fini par apprivoiser.
Ce ne sont pas des solutions miracles. Ce ne sont pas des conseils magiques. Ce sont juste des choses qui, à moi, font un peu de bien. Peut-être qu’elles pourront t’aider aussi.
Bouger, même si ce n’est pas régulier
J’ai essayé plein de sports : marche, course, squash, natation, badminton, musculation, randonnée, kali… Chaque fois je démarre motivé, j’achète l’équipement, je me fais un planning. Et puis il pleut. Ou il fait trop chaud. Ou je suis débordé. Ou triste. Et j’arrête. Pendant des semaines. Puis je reprends. Puis j’arrête.
Je n’ai jamais réussi à être “sportif”. Mais j’ai compris une chose : même si ce n’est pas régulier, chaque moment où je bouge m’aide à aller mieux. C’est comme une soupape. Marcher une heure sans parler, en écoutant de la musique, suffit parfois à apaiser mes pensées en boucle.
➡ Ce n’est pas la discipline que je cultive, c’est la permission de recommencer à chaque fois.
Cuisiner comme une méditation active
La cuisine est un des rares domaines où je ne me sens pas en échec. Je cuisine chaque jour. Peu importe l’humeur. C’est mon rituel. Quand je coupe des légumes, que je surveille une sauce, que je sens une odeur monter… je suis totalement présent. C’est le seul moment où mon cerveau se tait.
J’aime tout tester : cuisine française, taïwanaise, végétarienne, turque, japonaise… J’aime préparer pour les autres, mais aussi juste pour moi.
➡ Car cuisiner pour soi, ce n’est pas rien. C’est dire : je mérite que l’on me prépare quelque chose de bon.
Lire pour exister autrement
Lire est ma première passion. Ma mère m’offrait un livre de la collection Monsieur/Madame à chaque bonne note. J’ai grandi avec les histoires. Et aujourd’hui encore, j’ai toujours un livre en cours, souvent plusieurs. Des romans, des essais, des BD, des récits de voyage, de la poésie, des mangas, des autobiographies… je lis tout.
Quand je lis, je suis ailleurs mais connecté. C’est une manière de me retrouver sans me fuir. J’y trouve des gens qui me ressemblent, des histoires qui me parlent. Lire, c’est souvent le seul moment où je me sens compris sans avoir à m’expliquer.
➡ Dans chaque livre, il y a un morceau de miroir. Parfois, on y voit enfin son propre visage.
S’habiller pour me respecter
Il fut un temps où je passais mes journées en pyjama, à traîner chez moi, en me sentant invisible. J’ai compris que prendre une douche, mettre des vêtements propres, choisir ce que je porte, même seul, même sans sortir, ça changeait quelque chose.
Ce n’est pas une question de style. C’est une question de regard sur soi. Je ne m’habille pas pour les autres, mais pour me rappeler que je mérite un peu de soin. Même si personne ne me voit.
Voyager pour me rencontrer
Voyager a toujours été un moteur. Mes parents m’ont transmis ce goût dès l’enfance. Aujourd’hui, dès que je suis dans un aéroport, je me sens vivant. Regarder le ciel par le hublot d’un avion me rassure autant que ça m’émerveille.
Ce n’est pas juste découvrir des paysages. C’est découvrir comment je me comporte ailleurs, loin de mes habitudes, de mes schémas. C’est dans ces moments-là que je me surprends, que j’apprends ce que je suis capable de faire, seul.
➡ Chaque destination m’a ramené un bout de moi que je croyais perdu.
Créer du lien… malgré mes peurs
C’est l’habitude la plus difficile. Je suis maladroit avec les gens. Je dis trop. Ou pas assez. Je ne comprends pas les codes. Je me sens souvent exclu, mal aimé, oublié. Et ça fait mal. Alors je me referme.
Mais j’essaye. Je fais un effort pour envoyer un message, pour répondre à un appel, pour rejoindre une conversation. Je n’y arrive pas toujours. Je me sens souvent de trop. Mais je continue. Parce que je sais que m’isoler me détruit plus que mes maladresses.
Apprendre à aimer ma propre compagnie
Longtemps, la solitude était un fardeau. J’étais le dernier choisi dans les équipes. Pas invité aux anniversaires. Pas celui qu’on appelle le premier. Et encore aujourd’hui, je suis souvent seul. Mais j’apprends à faire la paix avec ça.
Je commence à comprendre que ma propre compagnie vaut quelque chose. Que je ne suis pas qu’un plan B. Que je peux rire tout seul. Écouter de la musique. Manger en silence. Me promener sans parler. Et que ce n’est pas forcément triste.
🌱 Ce que je retiens
- 🚶♂️ Bouger un peu, même mal, vaut mieux que rester figé.
- 🍲 Cuisiner pour soi est une preuve d’attention réelle.
- 📖 Lire, c’est respirer autrement quand le monde devient étouffant.
- 👕 S’habiller, c’est se dire qu’on mérite de se respecter.
- 🌍 Voyager, c’est se découvrir loin de ses murs.
- 🤝 Se connecter, c’est difficile mais vital.
- 🪞 Être seul ne veut pas dire être vide. C’est parfois le début d’un vrai lien avec soi.

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