L’ancienne députée taïwanaise Lai Pin-yu (賴品妤), surnommée autrefois la « déesse des mouvements étudiants » ou encore la « déesse du Parlement », fait à nouveau la une, non plus pour ses positions politiques, mais pour… ses photos personnelles. Depuis qu’elle a quitté son poste de législatrice, elle partage régulièrement sur Facebook et Instagram des moments de sa vie privée, de ses voyages et de ses passions. Mais ces publications déclenchent de vives réactions, certains internautes critiquant ses vêtements, le coût supposé de ses sorties ou même la qualité des photos.
Une réponse ferme aux critiques
Face aux accusations selon lesquelles ses clichés ressembleraient à ceux d’une célébrité avec équipe professionnelle, Lai a remis les choses au clair : ses photos à Milan n’ont nécessité qu’un photographe à 60 euros de l’heure et un billet d’entrée de 17 euros pour le Dôme. Son maquillage et sa coiffure ? Réalisés par elle-même. Elle souligne que si ses images paraissent « professionnelles », c’est plutôt le signe que certains critiques manquent de connaissances.
Les femmes sous le regard des réseaux sociaux
L’affaire révèle un problème plus profond : pourquoi une femme publique, une fois sortie de la sphère politique, devrait-elle justifier son apparence ou ses dépenses personnelles ? Les critiques adressées à Lai ne diffèrent pas de celles que subissent d’innombrables femmes à travers le monde sur les réseaux sociaux : suspicion, jugement sur leur corps, leurs vêtements ou leurs choix de vie. À Taïwan, comme ailleurs, certains hommes cherchent à imposer leur vision du « bon comportement féminin », oubliant que les femmes ont le droit d’affirmer leur personnalité et leur liberté.
Une revendication d’autonomie
Dans un second message publié au cœur de la nuit, Lai a même ajouté avec humour que nombre de ses clichés étaient pris par des amis rencontrés dans des cercles de fans, « qui savent mieux que quiconque capturer les bons angles ». Par cette remarque, elle rappelle que les femmes n’ont pas besoin d’un « sponsor caché » ou d’une justification permanente pour expliquer ce qu’elles font de leur corps, de leur image et de leur vie.
⭐ Points à retenir
- 👩💻 Lai Pin-yu (賴品妤) a été critiquée pour ses photos et ses dépenses supposées.
- 📸 Elle a répondu en détail, prouvant la simplicité de ses moyens.
- ⚖️ Le cas illustre la pression des jugements sexistes en ligne.
- 🌍 Les internautes taïwanais ne diffèrent pas de ceux d’autres pays dans leur volonté de contrôler l’image des femmes.
- 💪 L’affaire relance le débat sur la liberté du corps et de l’expression des femmes.
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