Taïwan et les Ryūkyū : aux confins de deux empires mais au cœur des échanges Chine-Japon

Les relations entre Taïwan et le royaume des Ryūkyū (XIVe–XIXe siècles) : échanges commerciaux, culturels, diplomatiques et influences.
Carte du Royaume des Ryukyu établie par les Ming - Copyright : Wiki Commons

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Les relations entre Taïwan et le royaume des Ryūkyū du XIVe au XIXe siècle sont riches et complexes. Séparées par la mer de Chine orientale, ces deux entités insulaires ont évolué dans l’orbite des grandes puissances régionales de l’époque, notamment la Chine impériale et le Japon. Si Taïwan (connue historiquement sous le nom de Formose) n’était pas unifiée politiquement avant le XVIIe siècle, le royaume des Ryūkyū (Okinawa) disposait dès le XVe siècle d’un État organisé intégré au système tributaire chinois. Malgré l’éloignement et les différences culturelles, des interactions ont existé entre Taïwan et Ryūkyū via le commerce maritime, les missions diplomatiques, et même des incidents impliquant pirates ou naufragés.

Relations historiques entre Taïwan et le royaume des Ryūkyū

Les premiers contacts entre Taïwan et les Ryūkyū remontent aux débuts de la période Ming. Dans les sources chinoises, le terme « Liuqiu » était parfois employé de manière confuse pour désigner aussi bien les îles Ryūkyū que Taïwan. Au XVe siècle, le royaume des Ryūkyū, unifié sous la dynastie Shō, entretient des relations tributaires étroites avec la Chine Ming (une première mission officielle ryūkyūenne en Chine est enregistrée en 1372). En revanche, Taïwan à cette époque n’abrite pas d’État centralisé : l’île est peuplée de tribus autochtones austronésiennes, tandis que des marchands et pirates chinois ou japonais visitent ponctuellement ses côtes pour le troc de produits (fourrures de cerf, riz, etc.) bien avant toute colonisation formelle.

Au XVIe siècle, la région est marquée par l’essor de la piraterie maritime (les « wakō », pirates mêlant aventuriers japonais et chinois). Taïwan et les Ryūkyū subissent l’impact de ces raids : les pirates utilisent les rivages isolés de Taïwan comme bases et attaquent parfois les navires ou villages côtiers ryūkyūans. Parallèlement, le Japon de Toyotomi Hideyoshi manifeste un intérêt pour ces îles voisines. En 1592-1593, Hideyoshi envoie des missives exigeant la soumission du royaume des Ryūkyū et évoque son intention d’étendre son autorité jusqu’à Taïwan. Le roi des Ryūkyū envoie un tribut symbolique pour apaiser le Japon, mais Taïwan – sans autorité centrale pour répondre – reste hors de portée, et l’ambition japonaise sur Formose ne dépasse pas le stade des projets.

Le début du XVIIe siècle voit un bouleversement majeur. En 1609, le domaine de Satsuma (sud du Japon) envahit le royaume des Ryūkyū, capture le roi Shō Nei et impose sa suzeraineté. Dès lors, les Ryūkyū deviennent un vassal officieux du Japon tout en conservant leur statut de vassal tributaire vis-à-vis de la Chine – une double allégeance singulière. À la même époque, des aventuriers japonais tentent brièvement de s’implanter à Taïwan (notamment en 1616), mais échouent face à la résistance des indigènes. Par ailleurs, les puissances européennes font irruption : les Espagnols occupent un temps le nord de Taïwan (1626-1642) et les Hollandais fondent une colonie au sud (Fort Zeelandia, 1624-1662). Taïwan devient alors un enjeu colonial, et son commerce est réorienté au profit des intérêts néerlandais. De son côté, le Japon Tokugawa impose à partir des années 1630 une politique d’isolement (sakoku) limitant le commerce extérieur aux seuls comptoirs autorisés (Nagasaki). Dans ce contexte, le royaume des Ryūkyū sert d’intermédiaire discret entre la Chine et le Japon : via Satsuma, il fournit à Edo des marchandises chinoises obtenues lors de ses tributs à Pékin, contournant partiellement l’interdit commercial japonais.

Au milieu du XVIIe siècle, un nouvel acteur local émerge à Taïwan. En 1662, le chef de guerre Zheng Chenggong (Koxinga), fidèle aux Ming, chasse les Hollandais de Taïwan et y établit un royaume indépendant opposé à la dynastie Qing. Ses successeurs, la famille Zheng, gouvernent l’île pendant deux décennies et tentent vainement de s’allier au Japon (le shogunat refusant de compromettre ses relations avec les Qing). Finalement, en 1683, la flotte Qing défait les Zheng et annexe Taïwan, rattachant l’île à l’empire chinois en tant que territoire de la province du Fujian. Taïwan perd ainsi son indépendance politique, tandis que le royaume des Ryūkyū maintient son équilibre fragile entre la tutelle japonaise de Satsuma et son rôle de tributaire fidèle de la Chine.

Au XVIIIe siècle, les contacts directs entre Taïwan et les Ryūkyū restent ténus et essentiellement médiés par la Chine. Taïwan, sous administration Qing, accueille de nombreux colons Han et développe l’agriculture (riz, canne à sucre) ainsi qu’un commerce local intégré aux circuits chinois du Fujian. Le royaume des Ryūkyū continue d’envoyer des missions tributaires régulières en Chine, passant par le port de Fuzhou. Quelques interactions fortuites se produisent – tels des naufrages de navires ryūkyūens sur les côtes taïwanaises ou l’accueil temporaire de pêcheurs chinois aux Ryūkyū – mais celles-ci sont généralement résolues par le biais des autorités chinoises qui organisent le rapatriement des personnes concernées. Dans l’ensemble, les deux îles évoluent en parallèle sans relation suivie, bien qu’elles partagent une inclusion commune dans la sphère d’influence maritime chinoise : des jonques marchandes fujianaises naviguent de l’une à l’autre, véhiculant indirectement quelques produits (sucre, textiles, etc.) d’une île à l’autre.

Murailles défensives dans l’actuelle Naja – Copyright : Wiki Commons

Le XIXe siècle voit des bouleversements rapprocher les destins de Taïwan et des Ryūkyū. L’ouverture forcée de l’Asie de l’Est par les puissances occidentales révèle l’importance stratégique de ces îles. En 1871, un navire des îles Ryūkyū fait naufrage sur la côte sud de Taïwan et 54 marins ryūkyūens sont tués par des habitants aborigènes locaux (incident de Mudan). Le Japon, qui vient de moderniser son État (ère Meiji) et considère désormais les Ryūkyū comme son vassal, exige réparation. En 1874, Tokyo envoie une expédition militaire punitive à Taïwan contre les villages impliqués. Les troupes japonaises affrontent les guerriers autochtones, et la Chine Qing, incapable de protéger ces confins, doit négocier : elle verse une indemnité au Japon et reconnaît tacitement son incapacité à gouverner ces zones sauvages. Exploitant cette faiblesse chinoise, le Japon passe à l’étape suivante en 1879 en annexant formellement le royaume des Ryūkyū (transformé en « préfecture d’Okinawa »). Le roi Shō Tai est destitué, mettant fin à l’existence du royaume indépendant. Quelques années plus tard, en 1895, c’est Taïwan elle-même qui est cédée au Japon après la défaite de la Chine dans la première guerre sino-japonaise. Ainsi, à la fin du XIXe siècle, les deux îles, autrefois liées seulement par de lointaines interactions maritimes, se retrouvent intégrées au même empire japonais naissant.

Échanges culturels entre Taïwan et les Ryūkyū

Les échanges culturels directs entre Taïwan et le royaume des Ryūkyū furent limités, mais tous deux subirent des influences communes venues de Chine et du Japon. Au Ryūkyū, la présence dès le XVe siècle d’une communauté chinoise à Kumemura (près de Shuri) favorise l’adoption du confucianisme et du bouddhisme d’inspiration chinoise : des temples confucéens et bouddhiques y sont édifiés sur le modèle chinois, et le culte des ancêtres s’enracine à la cour royale. De même, à Taïwan sous les Qing, les colons Han introduisent le confucianisme (des temples de Confucius sont fondés au XVIIIe siècle) et les cultes populaires du Fujian, notamment celui de Mazu, déesse de la mer vénérée tant par les Taïwanais que par les marins okinawaïens. Par ailleurs, le bouddhisme s’implante aux Ryūkyū sous double influence japonaise et chinoise, tandis qu’à Taïwan il se diffuse via les immigrants chinois.

Sur le plan linguistique, aucune langue commune n’existait entre les deux sociétés (les Okinawaïens parlant une langue de la famille japonaise, et les Taïwanais s’exprimant en langues austronésiennes puis en dialectes chinois après la colonisation Han). En revanche, le chinois classique a servi de langue écrite érudite dans les deux entités. La cour de Shuri communiquait avec Pékin en caractères chinois et formait ses élites aux textes confucéens, tandis qu’à Taïwan les lettrés locaux, intégrés à l’administration impériale, utilisaient également le chinois classique. Cette culture lettrée commune, transmise via la Chine, a constitué un socle intellectuel partagé de façon indirecte.

Théâtre représentant les guerriers du Royaume des Ryukyu – Copyright : Okinawa Tourism

Des transferts de savoir-faire et d’objets ont également eu lieu par le biais du commerce régional. Les artisanats d’Okinawa – laques de qualité, textiles teintés bingata, céramiques – étaient prisés dans tout l’Extrême-Orient et ont pu parvenir jusqu’à Taïwan par l’intermédiaire des marchands chinois. Inversement, Taïwan a diffusé certains produits vers les Ryūkyū, notamment le sucre de canne introduit par les Chinois : au XVIIIe siècle, le domaine de Satsuma exige du royaume des Ryūkyū un important tribut en sucre, un produit dont la culture et le raffinage avaient été maîtrisés au Fujian et à Taïwan. De même, la patate douce, tubercule originaire d’Amérique, est introduite au XVIIe siècle dans les deux îles (depuis la Chine vers Okinawa, et depuis le Fujian vers Taïwan) afin de diversifier l’agriculture locale.

En somme, plus que de véritables échanges bilatéraux, c’est par le biais des influences régionales que Taïwan et les Ryūkyū ont connu des rapprochements culturels. Toutes deux, en tant que sociétés insulaires, partageaient des traits similaires tels qu’une tradition chamanique (prêtresses noro à Ryūkyū, chamanes austronésiens à Taïwan) et le poids des cultes ancestraux, tout en étant progressivement modelées par la sinisation (pour Taïwan) et la japonisation (pour Ryūkyū). À la fin du XIXe siècle, les élites des deux îles possédaient ainsi un bagage commun d’érudition confucéenne et des pratiques religieuses syncrétiques comparables – fruits d’influences croisées plutôt que d’un dialogue direct entre elles.

Liens économiques et commerce maritime

Taïwan et le royaume des Ryūkyū n’ont jamais noué de relations commerciales directes importantes, mais leurs économies insulaires se sont rencontrées à travers les grands réseaux maritimes régionaux. Du XVe au début du XVIIe siècle, le royaume des Ryūkyū joue un rôle d’intermédiaire entre le Japon, la Chine et l’Asie du Sud-Est : ses navires rapportent des produits tropicaux (étain, épices, bois précieux) des ports de Siam ou de Malacca, qu’ils échangent ensuite en Chine et au Japon. Parallèlement, Taïwan – avant la période coloniale – participe au commerce maritime informel des marchands chinois et japonais. Des trafiquants de Ningbo ou des pirates de Kyūshū viennent sur l’île obtenir des peaux de cerf et d’autres denrées locales, très prisées sur les marchés japonais, en échange de textiles ou de métaux. Ainsi, bien avant l’arrivée des Européens, certaines ressources de Taïwan circulaient déjà dans les circuits marchands dont bénéficiaient aussi les Ryūkyū via leurs échanges avec le Japon.

Au XVIIe siècle, l’implantation européenne à Taïwan bouleverse ces échanges. Les Hollandais, en colonisant le sud de Taïwan (1624-1662), font de l’île un fournisseur majeur de sucre, de riz, de bois et surtout de cuirs de cerf destinés à l’exportation vers le Japon (via leur comptoir de Nagasaki) et la Chine. Une partie de ces marchandises a pu atteindre indirectement le royaume des Ryūkyū par l’entremise de négociants chinois du Fujian. Dans l’autre sens, les produits d’Okinawa – par exemple le sel marin ou les denrées marines séchées – étaient acheminés en Chine lors des missions tributaires à Fuzhou, puis redistribués dans la région, pouvant éventuellement parvenir jusqu’à Taïwan. La route maritime entre Fuzhou et Naha longeait l’archipel des Pescadores, non loin de Taïwan, ce qui facilitait les interactions de proximité.

Jardin Fukushuen datant du Royaume des Ryukyu avec une influence chinoise – Copyright : Jardin Fukushuen, site officiel

Sous l’administration Qing, Taïwan est pleinement intégrée au commerce de l’empire : elle exporte du thé, du sucre, du camphre et d’autres produits agricoles via les ports du Fujian. De leur côté, les marchands chinois continuent d’approvisionner clandestinement les Ryūkyū en soieries, porcelaines et biens manufacturés en échange des tributs rapportés de Naha. Dans ce commerce triangulaire entre Chine continentale, Taïwan et Ryūkyū, il arrivait que des produits taïwanais se retrouvent sur les marchés d’Okinawa sans qu’aucun navire taïwanais n’y accoste directement. Les jonques fujianaises faisaient office de lien économique indirect entre les deux îles.

À partir des années 1850, l’ouverture forcée de la région au commerce international entraîne des évolutions parallèles. Taïwan, après les traités inégaux, ouvre plusieurs ports aux étrangers (comme Tamsui au nord) et commence à exporter directement son thé Oolong et son camphre aux marchés occidentaux. Dans le même temps, le royaume des Ryūkyū, sous l’influence du Japon, signe en 1854 un traité commercial avec les États-Unis (et d’autres accords suivront avec la France et la Hollande), mettant fin à son isolement. Malgré ces ouvertures, les échanges directs entre Taïwan et Ryūkyū restent limités, mais ils partagent désormais des partenaires communs – marchands britanniques achetant le thé taïwanais, baleiniers américains faisant escale à Naha – ce qui les intègre tous deux dans un même ensemble commercial Asie-Pacifique naissant.

En résumé, c’est à travers des réseaux maritimes communs plutôt qu’au moyen de relations bilatérales que Taïwan et les Ryūkyū furent liés économiquement. Le commerce tributaire sino-ryūkyūen et les routes marchandes chinoises englobant Taïwan se recoupaient en partie, permettant la circulation indirecte de marchandises entre ces deux îles par l’entremise d’intermédiaires chinois ou japonais. Ces liens économiques, bien qu’indirects, ont contribué à les intégrer dans une même sphère d’échanges en Asie orientale avant l’époque moderne.

Enjeux diplomatiques et influences des puissances régionales

Du point de vue diplomatique, Taïwan et le royaume des Ryūkyū occupaient des statuts très différents dans l’ordre régional sinisé. Le royaume des Ryūkyū était un État tributaire reconnu par la Chine depuis le XIVe siècle : ses rois recevaient titres et investiture de l’empereur en échange de missions de tribut régulières. Taïwan, en revanche, ne fut jamais un vassal officiel : avant 1683, elle était considérée par Pékin comme une terre hors du monde civilisé (refuge de pirates ou d’autochtones non soumis) ; après son annexion, elle devint une simple subdivision administrative de l’empire. Par conséquent, toute interaction entre Taïwan et Ryūkyū était nécessairement médiée par la Chine et son administration du Fujian. Si, par exemple, un navire ryūkyūan faisait naufrage sur les côtes taïwanaises, les autorités locales Qing prenaient en charge les survivants et en référaient à Pékin, qui informerait à son tour le roi des Ryūkyū lors d’une prochaine mission tributaire. Inversement, des sujets chinois égarés à Okinawa étaient renvoyés vers le continent plutôt que directement à Taïwan. Aucun canal diplomatique direct n’existait donc entre Taïwan et les Ryūkyū, leurs rapports étant entièrement filtrés par l’empire chinois.

Okinawa aujourd’hui – Copyright : Japan Tourism

L’influence japonaise s’exerçait de manière plus officieuse. Après la conquête de 1609, le domaine de Satsuma interdit aux Ryūkyū tout contact étranger non approuvé par lui. Le royaume ne peut ainsi traiter avec aucune puissance sans aval japonais – ce qui signifie, par exemple, qu’il n’a aucun échange diplomatique avec les Hollandais ou les Espagnols présents à Taïwan au XVIIe siècle. Le shogunat Tokugawa lui-même ne cherche pas à annexer Taïwan et se limite à quelques échanges commerciaux indirects via des marchands chinois à Nagasaki. Toutefois, l’équilibre bascule à l’ère Meiji : en 1872, le gouvernement japonais transforme le roi des Ryūkyū en simple gouverneur (han-chō) d’un fief nominal, signal précurseur de l’annexion à venir.

Les évolutions politiques de la fin du XIXe siècle scellent le sort diplomatique des deux îles. L’expédition japonaise de 1874 à Taïwan – officiellement pour punir les indigènes responsables du massacre de marins ryūkyūens – est un tournant : c’est la première intervention militaire d’un Japon modernisé dans la sphère d’influence chinoise. La Chine Qing, contrainte de payer une indemnité au Japon pour clore l’incident, voit son autorité sur Taïwan publiquement mise en défaut. Fort de ce succès, Tokyo passe rapidement à l’action finale vis-à-vis des Ryūkyū : en 1879, il abolit le royaume en annexant l’archipel et en exilant le roi Shō Tai. Celui-ci avait vainement tenté de solliciter l’aide de Pékin pour préserver son trône, mais la cour Qing, affaiblie, n’a pu que protester diplomatiquement. Elle proposa même un compromis de partage des Ryūkyū (récupérant les îles les plus méridionales proches de Taïwan) afin de sauver la face, mais le Japon refusa catégoriquement. Les puissances occidentales restèrent neutres dans cette querelle, avalisant de fait l’élargissement de la sphère d’influence japonaise.

En définitive, tout au long de la période d’existence du royaume des Ryūkyū, Taïwan et Okinawa n’ont interagi qu’à travers le prisme du système tributaire chinois et de l’entremise des grands voisins. Le basculement géopolitique opéré par le Japon à la fin du XIXe siècle a mis un terme à cet état de choses : après 1879 puis 1895, les deux îles se retrouvèrent intégrées au même empire japonais, transformant radicalement les dynamiques diplomatiques qui les avaient longtemps maintenues à distance.


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À propos de l'auteur

  • Luc

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