Quatre artistes autochtones taïwanais ont dévoilé leurs œuvres à la Govett-Brewster Art Gallery en Nouvelle-Zélande. L’exposition spéciale, intitulée « Sans centre, sans limites », explore les thèmes de la culture autochtone, des traditions, et de la connexion avec la terre et la mer. Les œuvres sont présentées du 6 juillet au 13 octobre. Cette initiative marque une étape importante dans la diplomatie culturelle entre Taïwan et la Nouvelle-Zélande.
Une exploration des thèmes autochtones
L’exposition « Sans centre, sans limites » présente des œuvres de quatre artistes autochtones taïwanais : Akac Orat, Malay Makakazuwan, le regretté Lafin Sawmah, et Eleng Luluan. Leurs œuvres explorent les thèmes de la culture et des traditions autochtones, ainsi que leur connexion profonde avec la terre et la mer.
Ces thèmes résonnent particulièrement avec les Maoris de Nouvelle-Zélande, illustrant une relation sans centre ni limites. Cette exposition met en lumière les parallèles entre les cultures autochtones de Taïwan et de la Nouvelle-Zélande, renforçant ainsi les liens culturels entre les deux nations.
Un échange culturel enrichissant
Les artistes taïwanais ont été invités par la Govett-Brewster Art Gallery à participer à un programme de résidence en Nouvelle-Zélande l’année dernière. Pendant leur séjour, ils ont échangé avec des institutions artistiques locales et des artistes maoris, créant une nouvelle dynamique de diplomatie culturelle.
Le directeur de la Govett-Brewster, le Dr Zara Stanhope, a souligné l’importance d’apprécier les œuvres des artistes pour leur mérite propre, en dehors de tout cadre théorique ou politique. Cet échange vise à ouvrir de nouvelles opportunités pour les artistes néo-zélandais de découvrir le riche patrimoine culturel des communautés autochtones taïwanaises.
Inspirations et réflexions des artistes
Eleng Luluan a été particulièrement touchée par l’impact des changements climatiques en Nouvelle-Zélande, qu’elle a observé durant sa résidence. Elle a trouvé son inspiration dans l’engagement du pays envers la culture maorie. Malay Makakazuwan, quant à elle, a fusionné l’architecture traditionnelle maorie et la technologie moderne dans ses œuvres.
Ses créations incluent des légendes Puyuma qui symbolisent l’expérience autochtone de préservation culturelle et d’adaptation à la société moderne. Enfin, le regretté Lafin Sawmah, inspiré par les traditions maritimes de sa communauté, a créé une œuvre représentant les techniques de navigation ancestrales. Ces œuvres reflètent les défis et les aspirations des artistes autochtones face aux enjeux contemporains.
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