Le softpower des dramas taïwanais : une révolution culturelle à l’horizon

Découvrez comment les T-Dramas taïwanais deviennent un outil de soft power, grâce à un soutien institutionnel et financier massif.
Le ministre de la culture Shih Che s'exprime - Copyright : Chen Yi-kuan, Taipei Times

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Le rayonnement culturel d’une nation se mesure souvent par sa capacité à exporter son art et ses traditions. À cet égard, les Dramas Coréens, Chinois et Japonais ont réussi un véritable tour de force. Ils ont su conquérir un public mondial, transcendant les barrières linguistiques et culturelles. Pourquoi ne pas envisager le même succès pour les Dramas Taïwanais, plus communément appelés « T-Dramas »?

Subventions et volonté politique

Le ministère de la Culture de Taïwan a récemment dévoilé un programme ambitieux visant à soutenir les œuvres dramatiques taïwanaises désireuses de percer à l’international. Avec une enveloppe budgétaire dépassant les 94 millions de dollars pour l’année à venir et prévoyant d’étendre ce financement jusqu’en 2027, l’initiative semble plus que sérieuse. Elle fait partie du « One Plus Four T-content Plan », un projet global touchant divers secteurs culturels, de l’art à la technologie.

Le but est clair : faire de Taïwan un acteur majeur dans la production de contenu audiovisuel, capable de rivaliser avec ses voisins asiatiques. Pour moi, c’est une initiative louable et nécessaire. L’influence culturelle d’un pays n’est pas seulement une question de prestige, c’est aussi un outil de « soft power », un moyen d’asseoir son influence et de diffuser ses valeurs.

Exigence et qualité

Ce qui me séduit particulièrement, c’est l’attention portée à la qualité des œuvres. L’accent est mis sur des productions qui représentent l’histoire et la culture taïwanaises, avec des critères de sélection exigeants. Plus d’un cinquième de l’équipe de production doit, par exemple, avoir été honoré par des distinctions cinématographiques internationales.

En somme, à l’heure où la K-Pop et les K-Dramas font fureur à travers le monde, pourquoi les T-Dramas ne se feraient-ils pas également une place au soleil? Avec le soutien financier et institutionnel qui se profile, l’avenir semble prometteur pour la scène dramatique taïwanaise.

Le ministre de la Culture, Shih Che, a raison de dire que « Taïwan a le droit sans précédent de s’adresser au monde entier ». Le moment est venu pour Taïwan de se lancer sur ces « autoroutes » culturelles qui relient le monde. Et pour moi, il ne fait aucun doute que les T-Dramas pourraient bien être le prochain grand phénomène culturel à captiver l’attention internationale.

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À propos de l'auteur

  • Luc

    Fondateur du webzine francophone Insidetaiwan.net Consultant en développement international 🚀des entreprises en Asie du Sud-Est #Taiwan #Tourisme #Société #Culture #Business #Histoire #Foodie

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