Le site officiel de Radio Taiwan International (RTI) a été piraté en septembre, provoquant l’affichage d’un drapeau chinois sur la page d’accueil. L’enquête a révélé l’implication de trois personnes liées à la maintenance du site, dont un ingénieur interne. Le parquet de Taipei a décidé de les poursuivre pour 妨害電腦使用 et 背信, deux infractions graves au regard de la sécurité numérique d’un média public. Cette affaire relance le débat sur la protection des infrastructures numériques taïwanaises.
Une attaque ciblée contre un média public
Le 11 septembre, la page d’accueil de RTI a été modifiée pour afficher la drapeau chinois, geste considéré comme une attaque politique. L’équipe technique a rapidement restauré le système et transmis les éléments à la police et au ministère du Développement numérique.
L’enquête du parquet a confirmé que la modification provenait d’un accès interne. Les procureurs ont mobilisé la police criminelle, perquisitionné plusieurs lieux et saisi du matériel informatique. Les enquêteurs soupçonnent les protagonistes d’avoir planifié une seconde attaque pour le 10 octobre, journée symbolique pour Taïwan.
Des employés mis en cause pour sabotage interne
Trois personnes sont poursuivies :
- Un ingénieur interne, identifié comme l’auteur principal.
- Un superviseur, accusé de manque de contrôle.
- Un sous-traitant, suspecté d’avoir participé à la préparation technique.
Le parquet retient des indices montrant que les suspects ont manipulé des accès administrateur pour contourner les mécanismes de sécurité.
Les procureurs affirment que l’attaque menace une infrastructure critique, ce qui aggrave la gravité des faits. Malgré une demande de détention provisoire, le tribunal a autorisé leur libération sous caution. Le parquet a fait appel sans succès.
Une affaire qui relance la question de la cybersécurité
RTI a sanctionné les employés impliqués : licenciement de l’ingénieur et blâme sévère du superviseur.
L’affaire rappelle que les piratages ne viennent pas toujours de l’extérieur : les failles internes peuvent être tout aussi dangereuses. Les autorités soulignent l’urgence de renforcer les protocoles de protection, notamment dans les médias publics ou les institutions sensibles.
Pour Taïwan, régulièrement ciblée dans des opérations de déstabilisation numérique, l’affaire sert d’avertissement : la cybersécurité dépend autant des outils que de la vigilance humaine.
Points à retenir
- 🛑 Intrusion interne : l’attaque provenait d’un ingénieur ayant accès au système.
- 📌 Manipulation politique : le drapeau chinois a été affiché avant une date symbolique.
- 👮 Procédures judiciaires : trois personnes sont poursuivies pour 妨害電腦使用 et 背信.
- 🖥️ Infrastructures critiques : le parquet souligne un risque grave pour la sécurité nationale.
- 🛠️ Réaction de RTI : licenciement, sanctions internes et renforcement de la cybersécurité.

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