Gwenola : « lorsque nous sommes sous l’eau, nous sommes témoins de certaines réalités impactantes »

Découvrir les trésors cachés des profondeurs marines à travers le regard d’une passionnée : voilà ce que nous offre notre entretien avec Gwenola. Expatriée et plongeuse émérite à Taiwan, elle nous entraîne dans son univers aquatique, où chaque plongée est une nouvelle aventure.

De ses débuts dans le monde de la plongée à ses expériences les plus mémorables, Gwenola dévoile les secrets de cette discipline envoûtante et nous fait découvrir la beauté des fonds marins de Taiwan. Embarquez avec nous pour une immersion au cœur de la passion de cette plongeuse hors du commun.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots pour nos lecteurs ?

Je suis Gwenola, une Française originaire de Montpellier. J’ai atterri à Taiwan en 2021 et je me suis installée à Taipei avec ma femme Chia-Ting, également connue sous le nom de Salomé. Nous nous sommes rencontrées il y a 12 ans en France. Elle est aussi plongeuse et elle travaille en tant que chercheuse en océanographie à l’Institut Océanographique de l’Université Nationale de Taiwan (NTU). En novembre, cela fera un an que j’exerce en tant qu’instructeur de plongée PADI à Taiwan.

Pouvez-vous nous présenter votre école de plongée sous-marine ?

Notre école de plongée sous-marine est née d’une expérience vécue en France. Lors d’une visite au magasin de matériels de plongée Palanquée News, nous avons eu une conversation avec la gérante, Céline. Elle nous a exprimé son désir de plonger à Taïwan, en particulier à Xiaoliuqiuo, une île située au sud-ouest de Taiwan. Cependant, étant donné qu’elle ne parle pas chinois et qu’il y a peu d’informations en français pour s’y rendre, elle hésite beaucoup à réaliser ce projet.

Cette rencontre nous a fait réaliser qu’il y avait un potentiel à développer pour permettre aux personnes francophones de venir faire des voyages de plongée à Taiwan. C’est ainsi que nous avons lancé notre club de plongée, avec pour objectif premier de faire découvrir Taiwan aux plongeurs. Nous souhaitons montrer la beauté de Taiwan, briser les stéréotypes et promouvoir le pays comme l’une des meilleures destinations en Asie pour sa richesse culturelle, culinaire et bien sûr, pour la plongée.

À travers nos activités touristiques liées à l’océan et à la plongée, nous cherchons également à sensibiliser nos plongeurs à l’importance de protéger l’environnement marin. Si nos efforts peuvent avoir un impact plus important et toucher un public plus large, nous considérons que nous avons réussi à contribuer à la protection de l’environnement. Nous espérons que cela pourrait également inciter le gouvernement à envisager sérieusement la possibilité que le tourisme de la plongée puisse apporter une économie plus durable que la pêche, conduisant potentiellement à la mise en place de lois plus strictes pour la protection de nos eaux.

Comment avez-vous toutes les deux commencé à plonger et qu’est-ce qui vous a inspirées pour ouvrir votre propre école de plongée ?

Salomé : Mon aventure dans la plongée a commencé en 2013 lors d’un voyage en famille sur l’île de LanYu. Dès que j’ai découvert le paysage sous-marin, j’ai été immédiatement séduite par cette activité. De retour en France, je n’ai pas cessé d’en parler à Gweno.

Gweno : Par la suite, j’ai effectué mon baptême de plongée dans un club à Montpellier. Nous vivions à Lunel, et nous avons commencé à plonger régulièrement avec le groupe Hippocampe. C’est un club associatif bénéficiant de l’encadrement de moniteurs de plongée bénévoles. Ce club familial nous a permis d’apprendre énormément sur la plongée, l’organisation, la sécurité, et surtout, il favorise une ambiance joyeuse après les plongées. Nous avons développé de véritables amitiés avec des personnes partageant notre passion et notre amour pour la mer.

Lorsque nous avons eu l’opportunité d’ouvrir notre propre club, nous avons souhaité rendre à cette communauté ce qu’elle nous avait offert : la convivialité. Ainsi, après chaque journée de plongée, nous invitons les plongeurs à apporter quelque chose à partager avec les autres participants. Cela nous permet de prendre le temps de discuter des plongées effectuées, des espèces observées et de planifier les prochains rendez-vous plongée ou événements liés à cette passion.

Quels types de cours de plongée proposez-vous ? Êtes-vous spécialisées dans un type de plongée en particulier (comme la plongée sur épave, la plongée en grotte, etc.) ?

En tant qu’Instructeur Scuba Open Water, je propose une gamme variée de cours de plongée, couvrant différents niveaux. Je peux former des plongeurs du niveau débutant, c’est-à-dire Open Water, jusqu’au niveau Dive Master, où les participants peuvent accompagner l’instructeur lors des plongées et se former pour devenir des instructeurs professionnels.

Et en plus de ces formations, je suis également spécialisée dans certaines disciplines spécifiques. Je propose des cours de plongée profonde, de nitrox et de la spécialité Peak Performance Buoyancy. Cette dernière permet aux plongeurs d’apprendre à bien gérer leur flottabilité sous l’eau, ce qui est essentiel pour être un plongeur accompli et pour préserver la faune et la flore sous-marines en évitant de les endommager.

En plus des cours de plongée mentionnés précédemment, je propose également des cours de natation spécialement conçus pour les personnes qui ont peur de mettre la tête sous l’eau et qui souhaitent pratiquer le snorkeling. Ces cours sont adaptés pour aider les apprenants à surmonter leurs craintes, à se sentir à l’aise dans l’eau et à acquérir les compétences nécessaires pour profiter pleinement de la pratique du snorkeling en toute confiance.

Pouvez vous nous donner quelques conseils pour profiter pleinement d’une bonne plongée ?

Pour être un plongeur accompli, il est essentiel de rester en forme au quotidien. Si vous arrêtez de plonger pendant plus de 6 mois dans l’année, envisagez une plongée de remise à niveau avec l’aide de votre instructeur. En parallèle, n’hésitez pas à pratiquer régulièrement la marche, le vélo ou la natation afin de maintenir un bon niveau physique.

La plongée peut parfois demander un certain effort physique, comme le port des équipements et des blocs, la marche sur des rochers ou la nage contre le courant pour rejoindre le site de plongée ou le bateau. Prendre soin de soi est donc essentiel pour apprécier pleinement l’expérience de plongée.

Pouvez-vous partager une histoire ou une expérience particulièrement mémorable que vous avez eue en plongée à Taiwan ?

Lors d’une plongée à Xiaoliuquio, j’ai eu une expérience particulièrement mémorable. Nous étions en plongée fun dive, et alors que j’étais occupée à observer des nudibranches, ma femme m’a tapé l’épaule avec beaucoup d’excitation. Elle m’indiquait qu’elle avait repéré une tortue marine. Au début, je n’ai pas tout de suite compris car sous l’eau, nous communiquons principalement avec les mains. Cependant, son expression de joie m’a fait comprendre qu’elle essayait de me faire signe pour le mot « tortue ». C’est à ce moment que j’ai tourné la tête pour apercevoir cette impressionnante créature. Ensuite, nous avons remarqué une autre tortue qui n’était pas très éloignée.

La tortue verte que nous avons croisée semblait immense pour moi, avec une envergure impressionnante. Elle remontait tranquillement vers la surface, ce qui était vraiment fascinant. Nous sommes restées immobiles pendant plusieurs minutes, simplement à les observer remonter et redescendre pour se nourrir. C’était un moment remarquable et inoubliable.

Cette rencontre avec les tortues vertes à Xiaoliuquio restera gravée dans ma mémoire comme l’une des expériences les plus magiques que j’ai vécues en plongée à Taiwan.

Quels sont les principaux défis de l’enseignement de la plongée sous-marine, en particulier à Taiwan ?

Les principaux défis de l’enseignement de la plongée sous-marine, en particulier à Taiwan, résident pour ma part dans la gestion des langues chinoise et anglaise. Mon objectif est de m’assurer que mes élèves me comprennent parfaitement. Heureusement, l’avantage de cette activité est que sous l’eau, nous communiquons essentiellement avec le langage des mains, établissant ainsi des codes avant de descendre. Cela signifie que sous l’eau, des plongeurs de différentes nationalités telles que des Américains, des Allemands, des Français, des Ougandais, des Indiens et des Taïwanais peuvent tous communiquer en utilisant ce langage commun.

De plus, je suis souvent accompagnée de ma femme qui est taiwanaise et plongeuse elle aussi. Sa présence est rassurante car elle peut parfaitement traduire mes propos en chinois, ce qui assure que tout se passe bien une fois sous l’eau. Sa capacité à assurer la traduction aide à établir une communication claire et fluide avec mes élèves taiwanais, contribuant ainsi à une expérience d’apprentissage agréable et sécurisée.

Quelle est votre approche pour enseigner aux plongeurs débutants ? Et comment aidez-vous les plongeurs plus expérimentés à développer leurs compétences ?

Mon approche pour enseigner aux plongeurs débutants est axée sur l’inclusion de tous. Je m’engage à enseigner la plongée à toute personne intéressée, et en fonction des inquiétudes du futur plongeur, j’adapte la formation. Si nécessaire, je propose une préparation en piscine dans un environnement protégé, et si besoin, j’aborde également la nage. J’ai constaté que de nombreuses personnes souhaitent plonger, mais ne maîtrisent pas la nage et éprouvent une certaine appréhension à mettre la tête sous l’eau. Dans ces cas, je prends le temps nécessaire pour offrir la meilleure expérience possible et permettre aux participants de surmonter leurs craintes, afin de leur donner la possibilité de dépasser leurs limites.

Pour les plongeurs plus expérimentés, je propose toujours de nouveaux défis. Nous pouvons travailler sur la flottabilité, même lorsque les conditions sous-marines sont un peu plus exigeantes, avec un courant plus fort que d’habitude. Nous pouvons également explorer des sites plus techniques, offrant une visibilité plus limitée. Tout cela, bien sûr, se fait dans le cadre de la sécurité en plongée. Parfois, ces plongées plus exigeantes sont passionnantes car elles permettent d’observer des espèces qui restent habituellement cachées aux plongeurs.

En somme, mon approche d’enseignement est flexible et adaptée aux besoins et aux niveaux de chacun. Que ce soit pour les débutants ou les plongeurs expérimentés, mon objectif est de garantir une expérience enrichissante, tout en assurant la sécurité et en favorisant le dépassement de soi.

Vous avez mentionné votre engagement pour la défense et la protection des fonds marins. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?

En effet, je suis engagé avec Salomé dans la défense et la protection des fonds marins. Avec son travail de recherche, elle a constaté la présence importante de microplastiques dans les échantillons de plancton, que ce soit à Marseille, à Taïwan ou à Palau. Pour contribuer à cette cause, nous avons adopté un mode de vie quotidien visant à limiter les déchets. Nous évitons les contenants de nourriture à usage unique, tels que les sacs plastiques, les cartons, les pailles et les baguettes. Enfin, nous privilégions également les endroits qui proposent des ustensiles réutilisables.

Nous nous efforçons également de sensibiliser notre entourage à cette démarche de réduction des déchets, bien que cela puisse parfois être difficile et que certaines personnes nous prennent pour des « fous ». Cependant, nous avons trouvé des alliés, en particulier parmi les instructeurs de plongée avec qui nous discutons régulièrement de l’impact des activités humaines sur la mer et des actions entreprises pour limiter les dégâts.

Un jour, grâce à ces échanges, un instructeur de plongée de Fulong nous a sollicités pour l’aider à retirer un filet de pêche abandonné qui représentait un danger pour la sécurité des plongeurs. Nous nous sommes joints à lui et avons croisé un apnéiste français, Guillaume Brissaud, également touché par la cause. Bien que nous n’ayons pas pu retrouver le propriétaire du filet, nous avons pu collecter une grande quantité de déchets ce jour-là. Suite à cette rencontre, Guillaume nous a inclus dans la création de l’ONG “Wild Ocean Taiwan”. Cette ONG a pour but de rassembler tous les acteurs engagés dans cette cause et leur offrir un espace où partager leurs actions et sensibiliser davantage de personnes à l’impact des déchets en mer.

Quels types d’activités ou de programmes mettez vous en place pour soutenir la protection des océans et de la vie marine ?

Pour soutenir la protection des océans et de la vie marine, nous mettons en place diverses activités et programmes. Lors de nos sorties en mer, je m’assure d’avoir toujours un filet avec moi pour ramasser les déchets que je trouve pendant les plongées, si nos plongeurs sont à l’aise, je les encourage à en faire de même. De plus, j’invite les plongeurs à utiliser des gourdes réutilisables, des pailles et des couverts, ainsi que des boîtes pour réduire notre consommation de plastique et éviter les contenants de nourriture à usage unique. Je leur recommande vivement d’opter pour des crèmes solaires respectueuses des coraux, ou à défaut, d’utiliser une protection solaire physique. Ces gestes simples sont des actions concrètes que nous pouvons accomplir à notre niveau.

Nous croyons fermement que ces petits gestes peuvent avoir un effet boule de neige dans la communauté des plongeurs et parmi les personnes qui les entourent. En encourageant ces pratiques responsables, nous espérons sensibiliser davantage de gens à l’importance de protéger les océans et la vie marine. Nous sommes convaincus que chacun peut contribuer positivement à la préservation de notre environnement marin. Nous nous engageons à agir en faveur de cette cause à travers nos activités et nos interactions avec les autres plongeurs et voyageurs.

Comment enseignez-vous à vos élèves l’importance de la préservation de l’environnement marin ?

J’enseigne à mes élèves l’importance de la préservation de l’environnement marin en plongeant simplement. Lorsque nous sommes sous l’eau, nous sommes témoins de certaines réalités impactantes, comme une tortue prise dans un filet de pêche abandonné ou en train de manger un morceau de plastique issu d’emballages de boissons. Parfois, alors que nous prenons des photos de nudibranches, nous constatons la présence de canettes en aluminium à proximité. Parfois, nous devons même traverser un passage jonché de déchets pour accéder à des sites de plongée réputés pour leurs magnifiques paysages sous-marins.

Ces observations parlent d’elles-mêmes et nul besoin de beaucoup de mots pour faire comprendre à mes élèves l’importance d’agir au quotidien pour préserver notre environnement marin. Ces expériences concrètes nous sensibilisent à l’impact de nos actions sur les océans et la vie marine, nous poussant ainsi à adopter des comportements plus responsables pour protéger cet écosystème précieux. En tant qu’instructeur de plongée, je considère qu’il est essentiel de partager ces réalités avec mes élèves, afin de les sensibiliser activement à la préservation de notre environnement marin.

Quels sont les principaux défis auxquels les océans et la vie marine sont confrontés à Taiwan ?

Les principaux défis auxquels les océans et la vie marine sont confrontés à Taiwan, comme partout dans le monde, sont la consommation excessive de plastique et la pêche abusive. Lorsque vous plongez, vous réalisez le nombre de déchets plastiques provenant de grandes marques de boissons qui se retrouvent dans l’eau. Les filets de pêche abandonnés en mer sont également un problème majeur, ils s’accrochent aux coraux et emprisonnent les espèces marines.

Le défi majeur réside dans la sensibilisation des grands groupes industriels à l’impact qu’ils exercent sur les océans, et les encourager à consacrer une part de leurs bénéfices pour soutenir les initiatives de nettoyage des plages et des fonds marins. Ils ont la capacité de prendre en charge les coûts associés au ramassage des déchets collectés par les bénévoles lorsque les camions interviennent.

En outre, il est essentiel de montrer aux gouvernements que des actions plus concrètes et efficaces sont nécessaires pour faire face à l’urgence climatique et océanographique. Des mesures telles que l’établissement d’AMP (Aires Marines Protégées) et la réduction de l’utilisation du plastique sont importantes, mais elles ne suffisent pas. Il est nécessaire que les gouvernements encouragent activement les grandes entreprises à adopter de véritables actions environnementales, telles que l’utilisation de matières biodégradables et la gestion des déchets dans les marchés de nuit.

La protection des océans nécessite des actions organisées et efficaces auxquelles chacun peut contribuer au quotidien. C’est à ce moment-là que nous pouvons réellement agir pour préserver nos précieux écosystèmes marins.

Quels sont vos projets d’avenir pour votre école et vos initiatives de conservation marine ?

Nos projets d’avenir pour notre école et nos initiatives de conservation marine sont axés sur plusieurs objectifs. Tout d’abord, notre école vise à former un large public à la plongée afin de permettre à chacun d’explorer l’ensemble des sites de plongée à Taiwan, y compris ses îles environnantes. Nous souhaitons constituer un groupe de plongeurs engagés, partageant les mêmes valeurs et pratiquant de bonnes habitudes de plongée, afin de continuer à influencer positivement les autres autour d’eux.

En outre, nous sommes déterminés à renforcer notre partenariat avec les ONG travaillant pour la conservation marine. Nous souhaitons accroître notre participation à leurs activités et mettre en lumière l’importance de la préservation des océans et de la vie marine. En contribuant à ces initiatives de conservation, nous espérons sensibiliser davantage de personnes à l’urgence et à la nécessité d’agir pour protéger nos précieux écosystèmes marins.

En somme, notre vision pour l’avenir de notre école de plongée est de former des plongeurs responsables et engagés, tout en collaborant activement avec les acteurs de la conservation marine pour contribuer à préserver la beauté et la richesse des eaux de Taiwan.

Pouvez vous nous donner un ou deux lieux de plongée incontournables mais méconnus à Taïwan ?

Bien sûr ! Pour les amateurs de photos de type macro, un lieu incontournable mais méconnu à Taïwan est la côte près de Fulong. Cette région est assez peu connue des plongeurs, seuls les plus téméraires s’y aventurent. Pour une expérience inoubliable, je recommande également l’île Verte. Les plongées en bateau y sont exceptionnelles ! D’ailleurs, nous envisageons d’organiser un séjour là-bas en octobre, et j’ai vraiment hâte d’y être. Ces deux endroits offrent des opportunités de plongée uniques et préservées, idéales pour les passionnés de photographie sous-marine en quête de découvertes nouvelles et captivantes.

En dehors des fonds marins, quels sont les 3 endroits où nous avons le plus de chance de vous croiser à Taïwan ?

Tout d’abord, je serai présente à l’école du LIFT à la rentrée scolaire, où je m’occuperai de la vie scolaire. Ensuite, vous pourrez me retrouver lors des camps de vacances organisés par SuperKid, où nous accompagnons les enfants pour des activités en montagne ou en mer. Enfin, le mercredi soir, vous me trouverez au pied des marches du Halle mémorial de Chang Kai Shek pour une séance de cardio en compagnie d’autres personnes. Si vous souhaitez suivre mes actualités sur la plongée et les incontournables de Taiwan, vous pouvez me retrouver sur les réseaux sociaux Instagram et Facebook sous le nom GWENO-DIVING Taiwan.

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