À quelques jours de l’élection du nouveau président du Kuomintang (KMT), principal parti d’opposition à Taïwan, la tension monte. Plusieurs responsables du parti accusent la Chine continentale de s’ingérer dans la campagne interne à travers une vague d’attaques numériques et de désinformation. L’affaire, qui pourrait se transformer en incident de sécurité nationale, met en lumière la fragilité du paysage politique taïwanais face aux campagnes d’influence orchestrées depuis l’étranger.
Des attaques numériques venues de Chine
L’un des six candidats à la présidence du KMT, Hau Lung-pin (郝龍斌), ancien maire de Taipei, affirme avoir été victime d’une campagne de dénigrement massive menée via des comptes factices actifs à Taïwan et à l’étranger. Selon Jaw Shaw-kong (趙少康), ancien candidat à la vice-présidence et soutien de Hau, une part importante de ces comptes serait hébergée en Chine, avec un usage intensif de l’intelligence artificielle pour générer des rumeurs et de fausses informations.
Lors d’une conférence de presse, Jaw a appelé les autorités chinoises à mettre fin à ces attaques numériques, ajoutant que leur ampleur dépasse « les capacités d’un simple internaute ».
Une menace pour la sécurité nationale
Jaw Shaw-kong a également averti que si Pékin continuait à tolérer ces actions, elles constitueraient une forme directe d’ingérence étrangère dans le processus démocratique taïwanais. Dans ce cas, a-t-il prévenu, « la question relèverait de la sécurité nationale » et ferait l’objet d’une enquête officielle.
Cette déclaration intervient dans un contexte où les tensions transdétroit restent fortes et où les élections taïwanaises — qu’elles soient nationales ou internes aux partis — sont régulièrement ciblées par des campagnes de désinformation pro-Pékin.
Le DPP appelle à une coopération interpartis
Face aux accusations du KMT, le Parti démocrate progressiste (DPP) au pouvoir a appelé l’opposition à cesser de bloquer les projets de loi sur la sécurité nationale. Le député Chen Kuan-ting (陳冠廷) a rappelé que toutes les formations politiques sont confrontées à des tentatives d’ingérence chinoise visant à accentuer les divisions internes du pays.
Selon lui, il est temps pour les partis taïwanais de coopérer pour défendre les intérêts nationaux, au lieu de politiser une menace qui concerne l’ensemble du système démocratique.
📌 À retenir
- 🧠 Le KMT accuse la Chine d’utiliser l’IA et des faux comptes pour influencer son élection interne.
- ⚠️ Jaw Shaw-kong évoque un possible incident de sécurité nationale.
- 🗣️ Le DPP appelle à renforcer la coopération interpartis face aux menaces extérieures.
- 🌐 L’affaire illustre la vulnérabilité numérique des partis taïwanais.
- 🗺️ Un rappel que la démocratie taïwanaise reste sous pression constante.

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