A l’occasion des élections sénatoriales de 2023, Insidetaiwan.net vous propose de rencontrer les candidats pour la circonscription des Français établis hors de France. Aujourd’hui, Rencontrez Alain Ouelhadj, un candidat qui souhaite apporter son expérience et sa vision pour mieux représenter et défendre les intérêts des Français vivant à l’étranger
Pouvez-vous vous présenter et nous dire ce qui vous a motivé à entrer en politique ?
Arrivé en famille avec mon épouse et mes enfants en 2018 aux Etats-Unis, je suis à même de comprendre et de défendre les Français de l’Étranger parce que je suis l’un des seuls candidats aux Sénatoriales qui est toujours parmi eux. Salarié puis créateur de 2 entreprises, et en même temps Président de la Chambre Franco- Américaine de Commerce de Floride, Vice-Président États-Unis, Administrateur de la Chambre de Commerce et de l’Industrie CCI France Internationale, je n’ai jamais cessé d’apporter mon soutien et de travailler au service de la communauté française. Je connais les problèmes de mes concitoyens car j’ai une réelle expérience de vie hors de France.
Mon engagement a débuté avec la candidature d’Éric Zemmour en 2021 ; il ne m’était pas possible de voir mon pays, qui m’a tant donné, sombrer sans réagir. Mon engagement politique à Reconquête vient de là.
Pourquoi avez-vous décidé de vous présenter aux élections sénatoriales de 2023 pour les Français établis hors de France ?
C’est mon expérience en tant que Français de l’Étranger, père de famille, chef d’entreprise, et dirigeant d’associations locales, qui m’a convaincu de me présenter aux prochaines élections sénatoriales. En effet, lors de mes nombreuses interactions avec les élus ou les Français de l’étranger, que je côtoie tous les jours, étant très présent dans le milieu associatif, j’ai pu constater que, nous les Français établis hors de France étions les parents pauvres de la France : notre Citoyenneté fait l’objet de discriminations permanentes et inacceptables, rôle et pouvoirs des élus locaux, écoles, bourses scolaires, couverture sociale, imposition, etc.
J’ai aussi constaté que les sénateurs des Français de l’Étranger ne défendait pas l’idée que je me fais de la France ; je veux faire plus et mieux avec mon équipe durant mon mandat pour participer au redressement de la France.
Quels sont, selon vous, les trois plus grands défis auxquels sont confrontés les Français vivant à l’étranger et comment comptez-vous les aborder ?
Les Français de l’Étranger sont confrontés à trois principaux grands défis :
- Ils sont les vrais ambassadeurs de la France et à ce titre participent à l’image de la France à l’étranger. Malheureusement, leur apport n’est pas reconnu. Pire, ils sont devenus des citoyens de seconde zone avec des droits et des libertés toujours plus réduits.
- Ils sont les entrepreneurs ou salariés d’entreprises françaises ou locales qui permettent de redresser la balance commerciale de la France. Ces entreprises ont de la difficulté à s’implanter et l’État français est particulièrement inefficace à les aider. Mon expérience d’entrepreneur et de vice-président de la chambre de commerce franco-américaine me donne une certaine légitimité sur ces sujets.
- Ils doivent pouvoir transmettre les valeurs de la France et pour cela le réseau d’Écoles doit être complètement remanié pour permettre aux classes moyennes d’y accéder, notamment hors de l’Union européenne.
Pouvez-vous nous énumérer les trois points clés de votre programme et expliquer en quoi ils sont cruciaux pour votre mandat ?
Les Français de l’Étranger sont confrontés à trois principaux grands défis :
- Leur citoyenneté, être des Français à part entière avec les mêmes droits et bien sûr devoirs, sans aucune discrimination,
- L’éducation et les écoles françaises à l’étranger, le système actuel ne fonctionne plus, l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger doit être supprimée et un Rectorat dédié doit être mis en place sous la tutelle du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse dont c’est le métier, ce qui règlera une bonne partie des problèmes actuels
- Le statut des conseillers consulaires et leurs prérogatives doit être amélioré, ils sont les représentants élus des Français et à ce titre doivent être les décisionnaires sur un certain nombre de sujets.
Pour ces trois enjeux, mon équpe et moi avons rédigés des projets de loi disponibles sur mon site de campagne.
Comment comptez-vous maintenir un lien entre la France et ses citoyens à l’étranger, surtout dans un contexte où la distance physique peut parfois créer un sentiment d’éloignement ?
Les outils de communications qui sont à notre disposition aujourd’hui permettent à un sénateur de faire des réunions régulières planifiées avec de vrais sujets avec les conseillers consulaires et de se rendre physiquement là où cela sera nécessaire.
Le tourisme politique n’a plus sa place et je m’engage à faire ce que je dis.
En cas de situations d’urgence (crises politiques, catastrophes naturelles, etc.), quel serait votre plan d’action pour assurer la sécurité et le bien-être des Français établis hors de France ?
L’état français doit protéger ses concitoyens Français en cas d’urgence, quelle qu’elle soit, en relation avec les élus locaux, et c’est le rôle d’un sénateur des Français établis hors de France de s’assurer que tout est mis en place dans ce domaine auprès des autorités compétentes : je m’y engage.
Par contre, je me dresserais toujours contre les mesures qui sous couvert d’urgence limitent les libertés des Français et en particulier leur liberté de déplacement comme cela a été le cas durant le COVID.
Comment percevez-vous la situation actuelle de Taïwan dans le contexte international actuel ?
La solution est certainement dans un accord avec la Chine. C’est une situation complexe où Taiwan se retrouve au milieu d’un conflit Chine/Etats-Unis. J’ai eu l’occasion dans ma carrière de travailler avec ces deux pays et je peux comprendre le souhait de Taiwan de rester un pays démocratique et indépendant.
Comment envisagez-vous de renforcer les liens économiques, commerciaux, culturels, éducatifs et scientifiques entre la France et Taïwan ?
Taiwan doit rester un partenaire dans tous les domaines que vous venez de citer de la France et de l’Europe. Je connais la puissance de Taiwan en matière de recherche et développement et d’industrie dans les nouvelles technologies, nous devons améliorer nos partenariats qui ne peuvent qu’être bénéfiques pour nos deux pays.
Enfin, pourquoi les grands électeurs devraient-ils vous choisir vous plutôt qu’un autre candidat ?
Je suis un candidat d’alliance des droites, des patriotes et des indépendants et je porterai les projets de loi que j’ai inscrits dans ma campagne, qui sont des propositions de bon sens, bien au-delà des partis politiques. J’appelle tous les grands électeurs à me rejoindre pour enfin porter la voix des Français de l’Étranger au Sénat.