Après le succès international de Someday or One Day (想見你), l’équipe primée revient avec une création originale audacieuse : 《如果我不曾見過太陽》 (Si je n’avais jamais vu le soleil), une série Netflix mêlant amour interdit, mystère et rédemption. Réalisée par Chiang Chi-cheng (蔣繼正) et Chien Chi-feng (簡奇峯), lauréat du Golden Bell Award, et scénarisée par Lin Hsin-hui (林欣慧) et Chien Chi-feng, la série est produite par Yinuo Films.
Le casting est tout aussi impressionnant : Joseph Cheng (曾敬驊), Lee Mu (李沐), Cheng Yu-hsi (程予希), Chiang Chi (江齊), Ma Chih-hsiang (馬志翔), Yao Chun-yao (姚淳耀) et Shih Chih-tien (石知田).
Le premier volet sortira le 13 novembre 2025 (4 épisodes), et le second le 11 décembre 2025 (4 épisodes), exclusivement sur Netflix. Mais nous avons eu la chance de pouvoir voir la série en avant première !
Une intrigue entre réalité et cauchemar
Le récit débute par la confession choquante et surprenante de Li Ren-yao (曾敬驊), un jeune homme de 25 ans qui se rend à la police et avoue être le mystérieux “tueur des pluies torrentielles”, responsable de plusieurs meurtres d’anciens camarades de lycée. Incarcéré, il refuse tout contact extérieur, sauf un : celui de Chou Pin-yu (江齊), assistante d’un réalisateur de documentaires, à qui il accepte de raconter son histoire.
Mais au fil des entrevues, la frontière entre le réel et le rêve s’efface. Pin-yu commence à voir en songe une adolescente en uniforme scolaire, Chiang Hsiao-tung (李沐), dont le lien avec Li Ren-yao se révèle aussi intime que tragique. Les cauchemars deviennent obsessionnels, les émotions se mêlent à la peur, et la jeune femme se retrouve prise entre un amour irréel et une vérité sanglante enfouie dans le passé.
Des images entre lumière et noirceur
La série dévoile une atmosphère d’une beauté inquiétante : Hsiao-tung danse seule sur un toit, ses pas de ballet évoquant une liberté fragile, tandis que Li Ren-yao la contemple en silence.
Dans la réplique qui explique toute la série, il murmure :
“Les papillons de nuit confondent toujours la lumière des lampes avec la lune. Ils volent vers elle sans savoir qu’ils tournent en rond.”
Li Ren-yao
Cette métaphore illustre toute la série : des êtres attirés par la lumière, mais condamnés à se brûler dans leurs propres flammes de leurs enfers personnels. La caméra bascule ensuite vers une image glaçante — Li sous un imperméable noir, marchant sous la pluie, alors que les médias révèlent les meurtres successifs de ses anciens camarades. C’est un contraste saisissant entre la jeunesse innocente d’hier et la culpabilité opaque du présent.
Entre amour, vengeance et rédemption
À travers ses huit épisodes, Si je n’avais jamais vu le soleil explore les zones grises du cœur humain : la haine née de la douleur, la quête d’amour malgré la culpabilité, la frontière entre la folie et le pardon. Loin d’un simple drame policier, la série s’attarde sur les traumatismes scolaires, la culpabilité collective et la difficulté d’aimer quand tout semble brisé.
“C’est une œuvre qui traverse les émotions les plus extrêmes, de la pureté à la noirceur, de la blessure à la guérison,” explique Joseph Cheng, qui incarne le tueur.
Pour Lee Mu, ce rôle marque un tournant : “Ce drame, c’est comme voir le soleil après des jours de pluie. Il parle de lumière dans les ténèbres, d’amour malgré la douleur.”
Un projet ambitieux et symbolique
La productrice Ma Yi-ting (麻怡婷) souligne que la série se distingue par sa narration fluide et centrée sur les émotions plutôt que sur les meurtres : “Chaque épisode plonge le spectateur dans un enchevêtrement de sentiments et de vérités. On ne peut s’empêcher de compatir avec les personnages, même les plus sombres.”
Le réalisateur Chien Chi-feng décrit la série comme une métaphore du temps et de l’irréversibilité : “Nous apprenons que les blessures guérissent. Mais en vieillissant, nous découvrons que certaines ne se referment jamais. Cette série parle de ces cicatrices qu’on apprend à aimer.”
Au-delà du suspense, la série invite à une réflexion sur la mémoire, la culpabilité et la résilience émotionnelle, faisant de Si je n’avais jamais vu le soleil une œuvre aussi esthétique qu’introspective. Bien au-delà de la banale série de meurtre et de vengeance ! Ici on ne cherche pas à justifier les meurtres ou à les analyser mais à comprendre l’âme humaine.
Notre avis : ❤️❤️❤️❤️❤️
Chez Insidetaiwan.net, nous avons adoré cette nouvelle production taïwanaise.
L’écriture, fine et poétique, rappelle le meilleur du cinéma psychologique international.
La mise en scène joue avec les contrastes visuels entre ombre et lumière, renforçant le thème du pardon.
Les performances de Joseph Cheng et Lee Mu sont bouleversantes et d’une rare justesse. (Comme quoi le talent n’attend pas le nombre des années !)
La bande-son, mélancolique et envoûtante, accompagne parfaitement cette descente dans l’âme humaine.
Si je n’avais jamais vu le soleil est une série coup de poing, à la fois dérangeante, tendre et profondément humaine — un drame taïwanais qui hisse le niveau des productions taïwanaises sur Netflix. Et si l’abysse appelle l’abysse… vous n’en ressortirez probablement pas indemne car l’attachement que vous pourrez ressentir pour certains personnages même les plus malsains vous laissera un gout amer dans la bouche et un millier de questions sur votre propre humanité !
Toute les images de cet article sont des images promotionnelles du film, fournies dans le dossier de presse
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