La Corée du Sud, hantée par son passé autoritaire, a brièvement revécu les heures sombres d’une loi martiale imposée puis levée en quelques heures. Cette décision du président Yoon Suk Yeol a provoqué une tempête politique et des réactions internationales. Alors que l’opposition dénonce un acte illégal, la communauté internationale surveille de près la situation. Cet épisode souligne les tensions politiques intérieures et leur impact sur la stabilité régionale.
Une décision controversée
Le président Yoon Suk Yeol a surpris le pays en proclamant la loi martiale ce mardi 3 décembre, justifiant cette mesure par la nécessité de protéger la Corée du Sud des forces communistes nord-coréennes. Cette décision a été rapidement critiquée par l’opposition et jugée illégale. Sous pression, le président a levé cette mesure quelques heures plus tard après un vote unanime du Parlement.
Ce revirement a mis en lumière les divisions politiques profondes dans le pays. L’opposition, menée par Lee Jae-myung, a appelé à des manifestations massives et a exigé la démission du président, qualifiant son acte de « menace pour la démocratie ». Le président a, quant à lui, accusé l’opposition de paralyser le gouvernement et de protéger des criminels.
Réactions internationales et conséquences économiques
La communauté internationale a exprimé son inquiétude face à la crise. Les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni ont appelé à la prudence et au respect de l’État de droit. L’ONU et d’autres organismes surveillent attentivement la situation.
Sur le plan économique, cette instabilité a eu des répercussions immédiates : la Bourse de Séoul a chuté de 2 %, reflétant la nervosité des marchés. L’indice Kospi, bien que remonté légèrement, est resté en baisse, ce qui pourrait affaiblir la confiance des investisseurs dans l’économie sud-coréenne.
Une crise politique qui fragilise le président
La décision de proclamer puis de lever la loi martiale a fragilisé le président Yoon au sein même de son parti. Son chef de cabinet et plusieurs collaborateurs ont démissionné en signe de désapprobation. L’opposition menace d’engager une procédure de destitution si le président ne quitte pas ses fonctions.
En parallèle, une plainte pour « rébellion » a été annoncée contre lui et plusieurs hauts responsables militaires et policiers. Cet événement, qui aurait pu rester une démonstration d’autorité, a finalement exposé des failles dans la gouvernance du président et creusé le fossé entre les différentes factions politiques.
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