Franck Barthelemy : « Faire des Français de l’étranger les meilleurs ambassadeurs de France »

A l'occasion des élections sénatoriales, rencontrez Franck Barthelemy et apprenez en plus sur son programme et sa vision.
Franck Barthélémy - Copyright : Franck Barthelemy

Partager l'article

A l’occasion des élections sénatoriales, Insidetaiwan.net vous propose de rencontrer Franck Barthelemy, un des candidats pour la circonscription des Français établis hors de France. Basé à Bangalore en Inde, Franck Barthelemy n’est pas un novice en politique. Avec plusieurs mandats consulaires à son actif, il se présente au Sénat avec une vision claire et des objectifs précis pour la communauté française à l’étranger.

Pouvez-vous vous présenter et nous dire ce qui vous a motivé à entrer en politique ?

Je suis marchand d’art, installé à Bangalore (Inde). J’ai le plaisir d’avoir eu plusieurs vies professionnelles : consulat de France à Bombay au début des années 90, multinationale pétrolière, entrepreneur. Lors de mon deuxième séjour en Inde, un peu agacé de l’invisibilité des élus de ma circonscription, par défi, je me présente aux élections consulaires : 1 siège sur 3 en 2014, 2 sièges sur 3 en 2021. J’entre à l’AFE et au conseil d’administration de la CFE. Je suis nommé conseiller du commerce extérieur. Représenter et défendre la communauté dans laquelle je vis m’a toujours passionné.

Pourquoi avez-vous décidé de vous présenter aux élections sénatoriales de 2023 pour les Français établis hors de France ?

Pour moi, le Sénat s’inscrit dans une logique de progrès au service de la communauté française. J’ai eu plusieurs mandats locaux. Je les ai remplis avec succès. J’ai appris et j’apprends encore. Depuis 10 ans j’écoute et je comprends les problématiques des Français qui vivent à l’étranger, je cherche des solutions, je crée des liens. J’ai naturellement envie d’utiliser cette expérience locale au niveau national. Le Sénat s’impose naturellement.

Quels sont, selon vous, les trois plus grands défis auxquels sont confrontés les Français vivant à l’étranger et comment comptez-vous les aborder ?

Les trois plus importants sont la sauvegarde de la CFE, la reconnaissance des EFE et la résidence de repli. J’en ajouterais deux si vous le permettez, faire de la France une puissance cyber et créer un réseau de soutien psychologique dans les consulats. J’ai pu développer ces thèmes lors de ma campagne. Ils sont bien accueillis par le Grands Électeurs. Ils semblent aussi inspirer quelques concurrents en manque d’inspiration et j’en suis fier. Après tout, faire de la politique c’est proposer des idées, en débattre, trouver un socle commun au service d’une vision. La mienne est simple, faire des Français de l’étranger les meilleurs ambassadeurs de France.

Je voudrais ajouter un mot sur le rôle national du sénateur que je serai. Je suis bien conscient qu’il faudra aussi travailler des sujets nationaux. Il en est un sujet qui me passionne : la politique de la ville et des banlieues. Je participerai aux travaux des collègues sans hésiter. Je compte bien être un contributeur actif.

Pouvez-vous nous énumérer les trois points clés de votre programme et expliquer en quoi ils sont cruciaux pour votre mandat ?

Je viens d’expliquer les points clés de mon programme. Ils constituent en fait des engagements pragmatiques, réalisables et mesurables. Comme vous pouvez le constater, même si j’aime Prévert, je ne prends que 5 engagements. Le mandat de sénateur n’est que de 6 ans. Si je parviens à tenir mes 5 engagements en 6 ans, je serais ravi, j’aurais participé à l’amélioration de la vie des Français de l’étranger, j’aurais renforcé l’influence de mon pays. Mes colistiers m’y aideront ! Collectivement, nous avons le talent et l’expertise pour y parvenir.

Comment comptez-vous maintenir un lien entre la France et ses citoyens à l’étranger, surtout dans un contexte où la distance physique peut parfois créer un sentiment d’éloignement ?

J’ai réfléchi à ce problème. Mes propositions incluent des moments de connexion virtuelle avec les communautés françaises du monde entier. Je m’engage aussi, pendant les 6 ans du mandat de sénateur, à rendre visite à ces communautés, sans doute une fois par mois. Je suis prêt à consacrer mes weekends et les pauses parlementaires pour rencontrer le plus possibles de mes compatriotes. J’accompagnerai autant que faire se peut les membres du gouvernement en déplacement à l’étranger en fonction des thèmes sur lesquels je travaillerai. Je prendrai la présidence d’un groupe d’amitié parlementaire. Être sur le terrain n’est pas une vaine expression de campagne !

En cas de situations d’urgence (crises politiques, catastrophes naturelles, etc.), quel serait votre plan d’action pour assurer la sécurité et le bien-être des Français établis hors de France ?

Notre pays a mis en place un outil formidable : le centre de crise. J’apporterai tout mon poids de parlementaire dans la défense de son budget. Je m’efforcerai de soutenir les équipes et de les faire connaitre au sein de nos communautés. Il y a de grands professionnels !

Comment percevez-vous la situation actuelle de Taïwan dans le contexte international actuel ?

Je ne suis pas un expert de la question. A écouter quelques collègues et amis qui vivent à Taiwan, la situation géopolitique est tendue. Je serai toujours du côté de notre communauté et m’efforcerai de l’écouter, de la comprendre et la défendre.

Comment envisagez-vous de renforcer les liens économiques, commerciaux, culturels, éducatifs et scientifiques entre la France et Taïwan ?

Encore une fois, je ne suis pas un expert de la question. Pour ce qui est du commerce, je ne manquerai pas de me rapprocher de mes collègues conseillers du commerce extérieur. Je soutiendrai leurs projets. Je n’oublierai pas les entrepreneurs, au cœur de mes engagements. Ceux de Taiwan comme les autres auront un accès au crédit BPI pour assurer leur croissance. Je suis un « cultureux ». L’art, sous toutes ses formes, est un catalyseur extraordinaire. Je me battrai pour que les budgets consacrés à la culture permettent d’avoir un impact sur l’ile. Je n’oublierai pas les écoles et les partenariats scientifiques. Je me suis engagé à développer la coopération dans le domaine de la cyber sécurité par exemple.

Enfin, pourquoi les grands électeurs devraient-ils vous choisir vous plutôt qu’un autre candidat ?

Mes engagements sont clairs, compréhensibles et mesurables. Mes colistiers sont vigilants et sauront me les rappeler tout au long de mon mandat. Je n’ai aucun doute sur ma capacité à garder un lien étroit avec tous les conseillers et délégués que je rencontrerai souvent afin de traiter les problématiques locales.

Partager l'article

À propos de l'auteur

  • Luc

    Fondateur du webzine francophone Insidetaiwan.net Consultant en développement international 🚀des entreprises en Asie du Sud-Est #Taiwan #Tourisme #Société #Culture #Business #Histoire #Foodie

    Voir toutes les publications

Vous aimez Inside Taïwan ?
Devenez acteur de ce projet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Abonnez-vous à nos newsletters pour une exploration approfondie de Taiwan

Contenus sponsorisés